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OpenAI en chiffres : une fortune à rendre jaloux un algorithme

« L’argent ne fait pas le bonheur, mais il paie les serveurs. » Voilà une devise que Sam Altman, le patron d’OpenAI, semble avoir épinglée dans son bureau. Interrogé récemment dans un podcast mené par Brad Gerstner, Altman a montré qu’en termes d’humour et de répartie, il n’a rien à envier à ChatGPT, sauf peut-être pour l’imitation des chats.

Le point de friction ? Le chiffre magique de 13 milliards de dollars de revenus annuels, glissé sur la table comme un as par l’animateur. Mais la facture des ambitions d’OpenAI, elle, affiche déjà plus de mille milliards de dollars en promesses de dépenses pour ses infrastructures. On a connu des factures de téléphones qui font peur, mais là, il faut un cloud pour héberger la note.

Altman, un brin piqué, a répliqué : « Si tu veux vendre tes actions, Brad, je t’en trouve un acheteur tout de suite » – avant de lancer que tout le monde rêverait de mettre la main sur des parts d’OpenAI, ton moqueur et Microsoft’s Satya Nadella hilare à l’appui. Même Gerstner s’est laissé tenter par la perspective, histoire de ne pas rater le train… de la croissance exponentielle.

OpenAI promet la lune, mais garde les pieds sur terre… et les mains sur ses données financières.

Piqué au vif par les éternels sceptiques qui annoncent la chute d’OpenAI à la première panne d’API, Altman martèle que les revenus s’envolent et que, si faille il y a, elle viendra probablement d’un manque de processeurs plutôt que de dollars. D’ailleurs, il verrait bien ses détracteurs « shorter » l’action… histoire de leur montrer que parier contre l’IA, ça brûle les doigts plus vite qu’un microprocesseur surchauffé.

Satya Nadella, lui, a voulu enfoncer le clou (dans la bulle d’un analyste ?) en rappelant qu’OpenAI surpasse les plans d’affaires présentés à Microsoft. Mais la question qui fâche revient toujours : la Bourse, c’est pour quand ? Altman botte en touche. Pas de plan, pas de date, pas même un PowerPoint d’intention. Il sait que l’IPO viendra, mais c’est lointain : « Je suis réaliste. Un jour, sûrement, mais pour l’instant, on a d’autres modèles à entraîner. »

Gerstner, joueur, ose rêver des 100 milliards de revenus d’ici 2028, voire avant. Altman, fidèle à sa verve, rétorque : « Et pourquoi pas en 2027 ? » – on sent que l’homme mise sur l’effet boule de neige, ou peut-être sur l’annonce de GPT-7, qui sait ?

Alors, OpenAI futur empire ou simple étoile filante ? Difficile à dire, mais en attendant, la société semble bien partie pour ne pas rater le coche technologique… ni le prochain round de financement. Mieux vaut miser sur l’IA que sur des rumeurs : après tout, les seuls bugs qui font peur à Altman sont ceux dans le code, pas sur les feuilles de comptes.

En attendant, un dernier conseil financier : si vous investissez dans l’IA, pensez à garder un peu de monnaie pour votre chatbot… sinon, il risquerait de finir à court de réponses !

Source : Techcrunch

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