white and black satellite dish

Credits image : Scott Evans / Unsplash

HardwareIntelligence ArtificielleRéseaux sociauxSmartphonesTechnologieWeb3
0

Quand l’espace a du réseau : Starlink monte au créneau !

« Pourquoi le Wi-Fi de l’avion est-il toujours plus lent qu’un escargot asthmatique ? » Cette question, on se l’est tous posée, entre deux sanglots en tentant d’ouvrir Netflix à 10.000 mètres d’altitude. Désormais, Starlink semble bien décidé à changer la donne… en investissant à coup de milliards et de satellites, tels des plombiers de l’espace à la rescousse des connexions poussives !

SpaceX remet les pieds (ou plutôt les satellites) dans le plat, en s’offrant pas moins de 2,6 milliards de dollars de licences supplémentaires auprès d’EchoStar. Un geste qui vient étoffer un partenariat déjà saupoudré de 17 milliards de dollars, rien que ça. La mission ? Étendre l’arsenal de fréquences du service Starlink, pour desservir toujours plus d’internautes impatients dans les coins les plus paumés—notamment là où même les pigeons voyageurs capteraient mieux Internet.

Et visiblement, la mayonnaise prend : SpaceX vient d’annoncer avoir franchi la barre des 8 millions d’utilisateurs planétaires. Une ascension éclair qui ne doit rien au hasard ! Le géant des airs International Airlines Group (oui, la méga-boîte derrière British Airways, Iberia et Aer Lingus) a passé commande pour installer la connexion Starlink sur plus de 500 avions. Les vols court, long, et les gens qui ne veulent jamais raccrocher, tous y auront droit dès 2026.

SpaceX se taille la part du lion sur terre, dans les airs… et bientôt sur Mars ?

Mais attendez, le feuilleton EchoStar/SpaceX ne date pas d’hier ! Pressée par la FCC (et un certain Donald Trump, qui aurait soufflé l’idée de vendre à l’oreille du boss d’EchoStar), la société s’est délestée de ses licences, abandonnant au passage ses propres rêves de constellation directe au téléphone. Et pour brouiller les pistes : AT&T aussi s’est servi au buffet, en déboursant 23 milliards l’été dernier. Bref, dans la téléphonie spatiale, c’est Black Friday toute l’année.

La conquête aérienne de Starlink a ensorcelé aussi d’autres compagnies. Des petits jets de luxe aux gros porteurs de Qatar Airways (et un passage remarqué chez Hawaiian Airlines), chacun veut son bout de ciel… à haut débit. United Airlines joue en mode accéléré pour équiper ses avions plus vite que prévu, tel un participant de Koh-Lanta surmotivé par la dernière épreuve.

Résultat : de 6 à 8 millions de clients en quelques mois, plus de 150 pays servis, de la Polynésie à la Patagonie. Elon Musk peut-il danser la gigue cosmique ? Oui, mais ce n’est pas tout : cette ruée vers le spectre télécom annonce aussi la montée en puissance du « direct to cell ». Plus besoin de chercher une borne Wi-Fi ou d’espérer le salut du mode avion : votre smartphone pourra bientôt sniffer des ondes satellites comme un truffier numérique.

Mais attention à ne pas croire que la partie est gagnée d’avance. Entre régulation tatillonne, guerre des fréquences et promesses (très) ambitieuses, SpaceX doit encore jongler sur son fil d’ariane logistique et technologique. En attendant, s’il y a bien une star dans le ciel numérique de l’Internet mondial… c’est le satellite !

En conclusion, on peut dire que Starlink vise haut, très haut, pour que même nos tweets du bout du monde ne manquent jamais d’altitude. Et qui sait ? Peut-être qu’un jour, on appellera ça « Star-téléphone »… parce qu’il n’y a plus de limites dans la Voie lactée du web !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.