« Si tu ne peux pas battre ton concurrent, offre-lui un zillion de dollars ! » — D’après le carnet secret de Mark Zuckerberg, probablement.
Le monde de l’IA est parfois plus mouvementé qu’un épisode de téléréalité, avec des transferts de stars qui feraient pâlir la Ligue des Champions. Le dernier rebondissement ? Thinking Machines Lab, le labo IA ultra hype fondé par l’ex-CTO d’OpenAI Mira Murati, vient de perdre l’un de ses cerveaux en chef, Andrew Tulloch. Et pour aller où, je vous le donne en mille ? Chez Meta, l’empire de Zuckerberg qui semble vouloir collectionner les experts IA comme d’autres les timbres rares.
La nouvelle, rapportée par le Wall Street Journal (rien que ça), a vite agité la sphère tech. Andrew Tulloch a annoncé la nouvelle à ses collègues vendredi dernier, leur expliquant qu’il partait « pour raison personnelle ». Traduction probable : « Je vais voir ailleurs si l’algorithme est plus vert ! » D’après un porte-parole du labo, tout va bien, personne n’est sous la table en train de pleurer (ou presque).
Quand Mark Zuckerberg veut vraiment quelqu’un, il ne compte pas à la petite cuillère… mais plutôt à la pelleteuse de billets verts.
Et attention, le feuilleton ne s’arrête pas là ! Depuis cet été, on chuchote que Zuckerberg mène une croisade pour rapatrier les plus grands cerveaux de l’IA chez Meta, quitte à faire chauffer la carte bleue comme jamais. Après avoir tenté d’acheter carrément Thinking Machines Lab (charmante proposition poliment déclinée), Zuck aurait proposé à Tulloch un package de compensation qui aurait fait pâlir de jalousie la plupart des clubs de foot — on parle d’1,5 milliard de dollars sur six ans. Meta crie à la fake news et sort le parapluie, assurant que ce montant est « aussi farfelu qu’une IA qui passe le test de Turing au PMU ». Mais bon, dans la jungle de la tech, les montants explosent parfois plus vite que le prix du Bitcoin un lundi matin.
Il faut dire qu’Andrew Tulloch n’est pas un noob. L’homme avait déjà fait ses preuves dans les équipes d’élite d’OpenAI et du groupe de recherche IA de Facebook. Autant dire qu’il sait manier la data bien mieux que quiconque ne manie la baguette magique. Son départ, c’est un peu comme si le Messi de l’algorithme changeait de maillot en pleine saison : tout le monde regarde, certains applaudissent, d’autres grognent.
Au fond, ce transfert nous rappelle que, dans la guerre de l’IA, les talents valent de l’or… et parfois même plus que la dernière crypto à la mode. Les startups comme Thinking Machines devront redoubler de créativité (et peut-être verrouiller les bureaux à double tour) pour éviter l’hémorragie, tandis que les géants comme Meta continueront leur chasse — armés de “petites” primes de plusieurs centaines de millions au cas où.
Comme on dit chez nous, mieux vaut être “Meta-ment” prêt, car dans l’IA, ça part vite… et ça se re-reprogramme encore plus vite. Surtout quand “Zuck” tape à la porte avec un gros chèque !
Source : Techcrunch




