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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Cupidon fait son Facebook : Like, Match et plus si affinités

« L’amour, c’est comme la technologie : parfois, il faut redémarrer plusieurs fois avant que ça marche ! » Voilà une phrase qu’on pourrait entendre lors d’une soirée où chacun raconte ses pires anecdotes de rencontres en ligne. Tandis que Tinder, Bumble, Hinge et Grindr s’invitent régulièrement à ces échanges, Facebook Dating est le grand timide qu’on cite rarement… À croire que personne n’a jamais trouvé l’âme sœur entre deux commentaires sur une photo de chat !

Mais comme souvent, la réalité n’est pas tout à fait celle qu’on imagine (Niagara, sort de ce corps !). Figurez-vous que Facebook Dating, malgré sa discrétion, commence à faire des ravages : Meta vient de révéler qu’il y a 21,5 millions d’utilisateurs actifs chaque jour sur 52 pays ! Niveau audience, entre Facebook Dating et la reine d’Angleterre, dur de dire qui réunit le plus de monde dans le salon.

La touche “discrète” du service, c’est qu’il ne s’agit pas d’une appli séparée, mais d’une fonctionnalité bien planquée dans Facebook, prête à être dégainée même si votre profil affiche fièrement “en couple”. Donc difficile de s’en cacher si vous aviez prévu quelques emplettes de cœur en douce : Facebook s’occupe de raviver la flamme… Ou de la compliquer, selon l’ex.

Facebook Dating n’est pas (encore) le king du matching, mais il s’incruste de plus en plus dans la cour des grands.

Là où l’histoire se corse, c’est chez les jeunes. Les 18-29 ans forment un bataillon de 1,77 million d’utilisateurs sur le sol américain. Ce n’est certes pas Tinder et ses 7,3 millions de dragueurs, mais, comme dirait Zuckerberg, “we’re getting there”. Il faut croire que même la génération Z, soi-disant allergique à Facebook, commence à swiper du côté du mammouth (pardon : du réseau social historique) puisque les conversations sur Facebook Dating dans ce groupe d’âge ont bondi de 24 % l’an passé ! Pas mal pour une appli qu’on croyait réservée aux boomers nostalgiques de Candy Crush.

La cerise sur le gâteau, c’est le modèle économique. Là où Hinge vous fait miroiter l’amour parfait… à condition d’acheter des “roses” (payantes) pour matcher avec LE profil que vous attendez depuis votre première rupture, Facebook Dating, lui, n’a pas besoin de vendre son nectar sentimental. Pas de “rose jail” ici à contourner en mode hacker ! Pas de stratégie digne d’un Oceans Eleven pour rencontrer l’élu·e. Ici, tout est (presque) simple, direct… et surtout, tout reste gratuit !

Attention cependant à ne pas s’enflammer et croire à la bonté échevelée de Mark Zuckerberg : si vous ne payez pas de supplément, c’est surtout parce que vos données font déjà le boulot côté trésorerie… La maison Meta, c’est le buffet à volonté de la data, mais on vous laisse au moins le dessert des rencontres gratuit !

Morale de cette histoire ? Lorsque toutes les applis “traditionnelles” de rencontres commencent à vous sentir le réchauffé et à creuser votre portefeuille, Facebook Dating débarque en outsider sérieux — et qui sait, vous serez peut-être le premier de vos potes à raconter une épopée sentimentale… qui ne commence ni dans un meme group, ni avec un superlike. De là à dire qu’il faut “aimer” pour être aimé… Voilà enfin un “poke” qui peut porter ses fruits !

Source : Techcrunch

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