« Les chiffres, c’est comme les tomates dans une salade : il vaut mieux qu’ils soient bien coupés pour que tout le monde s’y retrouve. » Préparez vos fourchettes à data, car Julius AI vient de lever 10 millions de dollars pour mettre la data science dans l’assiette de tout un chacun. Vous pensiez que les tableaux Excel donnaient des sueurs froides ? Attendez de rencontrer un analyste virtuel qui n’a jamais besoin de pause café…
Derrière cette startup, des investisseurs à la hauteur de l’événement : Bessemer se taille la part du lion, suivi de 8VC, YC, et Horizon VC, sans oublier quelques anges bien perchés comme le patron de Perplexity, le boss de Vercel et le co-fondateur de Twilio. Bref, Julius AI a piqué la curiosité de tout l’écosystème tech, même des investisseurs qui ne savent plus quoi faire de leur tableur Google Sheets.
Si cette réussite semble tombée du ciel, il faut plutôt la mettre au compte de Rahul Sonwalkar, le fondateur. Ancien élève de Y Combinator, il a troqué sa première idée de startup logistique pour une mission bien plus corsée : transformer le commun des mortels en as du data mining, juste en posant des questions en langage courant. Julius prend vos commandes, calcule, visualise et prédit pendant que vous cherchez… à retrouver votre mot de passe Excel.
La révolution de la data passe peut-être par un chatbot qui fait parler les chiffres mieux que votre collègue du vendredi soir.
Avec déjà plus de 2 millions d’utilisateurs et une surproduction de 10 millions de visualisations, Julius taquine les géants du secteur type ChatGPT ou Gemini, mais choisit de se spécialiser là où ces derniers ne font que survoler : l’analyse de données métier. D’ailleurs, l’outil a tapé dans l’œil d’Harvard Business School ! Oui, rien que ça. Le prof Iavor Bojinov a demandé une édition spéciale de Julius pour apprendre les secrets de l’IA à la future élite mondiale… On sait maintenant ce que les MBA tracent pendant leurs cours : des courbes, mais zéro courbe de fatigue.
On pourrait croire que sortir du lot face aux mastodontes de la Silicon Valley relève de l’illusion. Pourtant, c’est en restant focus sur des cas concrets que la startup a pu tracer sa voie. Sonwalkar le résume bien : oublier les usines à gaz, mettre l’intelligence artificielle au service de la visualisation de données et répondre à des questions comme « comment les revenus et la rentabilité s’entrelacent-ils entre la Chine et les USA ? » avec… un graphique à l’appui. Facile comme bonjour !
Mais si le business de Rahul ne date pas d’hier, son sens du spectacle non plus ! Peut-être vous rappelez-vous du mythique canular des faux employés licenciés devant Twitter HQ après le rachat par Elon Musk ? Derrière le fameux « Rahul Ligma »… notre homme du jour, maniant déjà la data et le buzz avec dextérité. L’ironie, c’est qu’aujourd’hui, on le reconnaît bien plus pour ses exploits algorithmiques que pour ses blagues potaches. Comme quoi, on ne peut pas mentir aux datas, mais les datas, elles, savent raconter de vraies histoires.
Alors, si vous cherchez encore une IA qui va vous expliquer ce que veulent vraiment dire vos chiffres, ne demandez plus à votre collègue : Julius AI décrype, schématise, et ne juge jamais vos demandes les plus saugrenues. Après tout, dans la data comme dans la vie, il faut parfois savoir pivoter… et Julius n’a pas peur de tourner à plein régime !
Source : Techcrunch




