« Un bon journaliste vérifie toujours ses sources… mais qui vérifie le journaliste ? » Voilà une question digne d’un thriller, et malheureusement, elle frappe à la porte du monde technologique ces jours-ci. Imaginez recevoir un email flatteur d’un certain “Jean-Charles Techcrunch”, réclamant une interview exclusive… et, si vous n’y prenez pas garde, hop ! Vos infos confidentielles s’envolent plus vite qu’un tweet viral.
Eh oui, chers lecteurs, l’équipe de TechCrunch tire la sonnette d’alarme : des imposteurs se griment en reporters ou responsables d’événements pour soutirer de précieuses données à des entreprises crédules. Vrais journalistes, faux profils, et vrais problèmes : la comédie humaine 2.0 n’a jamais été aussi interactive.
Mais attention, ce n’est pas juste un petit souci de badge ou de signature douteuse. Ces escrocs ne manquent pas d’imagination. Ils adoptent noms, plumes et même le style branché des véritables reporters pour envoyer demandes d’entretien ou invitations alléchantes… Le tout, dans le but de récolter vos secrets façon chasse au trésor numérique. Il semble que, parfois, la passion pour les “scoops” n’ait plus de limite, quitte à faire quelques dégâts au passage !
Quand le journaliste est un imposteur, mieux vaut toujours vérifier son identité avant de livrer le moindre secret.
Même les plus aguerris ne sont pas à l’abri : une adresse mail qui ressemble, un lien vers une page d’agenda, un peu de jargon startup, et voilà, la supercherie passe (presque) inaperçue. Les nouveaux filous imitent avec brio les mails de médias reconnus — et il suffit parfois d’un coup de fil pour que les confidences pleuvent. Pourquoi font-ils ça ? Nul ne le sait avec certitude, mais on suppose volontiers qu’ils cherchent l’accès à des réseaux internes, ou des données qui valent de l’or… C’est la pêche à la ligne, version cloud !
Heureusement, il existe des astuces pour éviter de se faire piéger : TechCrunch met à disposition une liste officielle de ses équipes ! Si le nom du prétendu journaliste ne s’y trouve pas, l’arnaque est probablement en embuscade derrière votre boîte mail. Et si le poste ne colle pas avec la demande — le rédacteur grammairien qui promet une exclusivité sur votre levée de fonds, on a déjà vu plus crédible —, méfiez-vous !
Enfin, le plus efficace reste la vieille méthode : demander confirmation directement via les contacts officiels de l’équipe TechCrunch. Les vrais pros du média (et pas les usurpateurs) se feront un plaisir de valider ou d’infirmer la demande. Car refuser de jouer le jeu des escrocs, c’est aussi protéger la réputation de la presse sérieuse et la confiance que nécessite son travail.
Alors la morale de l’histoire ? Avant de dérouler le tapis rouge à un “journaliste” trop enthousiaste, souvenez-vous que l’habit ne fait pas le TechCruncher… et que dans ce cirque numérique, un soupçon de méfiance vaut parfois mieux qu’un paquet d’éloges !
Sur ce, restons sur nos gardes et gardons le sourire : dans la jungle numérique, il faut toujours “phish-er” l’imposteur avant qu’il ne vous hameçonne !
Source : Techcrunch




