a black and white photo of a market sign

Credits image : Hennie Stander / Unsplash

Intelligence ArtificielleTechnologie
0

L’Asie va-t-elle faire la différence dans la guerre des chatbots ?

Comment expliquer la nouvelle offensive d’OpenAI en Asie avec son offre ChatGPT Go à moins de 5 dollars ? S’agit-il d’un simple acte commercial, ou la firme voit-elle en ces marchés émergents une stratégie d’expansion décisive contre Google et ses propres chatbots intelligents ?

La liste des nouveaux pays servis – Afghanistan, Bangladesh, Cambodge, Laos, Malaisie… – intrigue. Pourquoi ce déploiement accéléré alors que dans certains pays, comme la Malaisie ou le Pakistan, OpenAI propose même des paiements en monnaie locale, ajustant ses tarifs à la fiscalité locale dans les autres ? Cherche-t-on à capter le plus tôt possible une population jeune et assoiffée d’outils numériques ?

Les avantages de ChatGPT Go sont clairs : des limites quotidiennes plus généreuses, plus d’images générées, le double de mémoire que la version gratuite… Mais ces nouvelles options suffiront-elles à convaincre, alors que la concurrence s’intensifie ? Comment le public de ces 16 pays asiatiques, à fort potentiel de croissance, perçoit-il cette arrivée technologique ? L’expérience en Inde, où le nombre d’abonnés a doublé depuis août 2025, est-elle vraiment transposable partout ?

OpenAI et Google se disputent la conquête de l’Asie, armés de chatbots toujours plus accessibles.

La stratégie de Google n’est pas en reste : la firme de Mountain View a lancé, elle aussi, sa formule Gemini AI Plus à prix réduit, disponible dans plus de 40 pays avec tout un arsenal de fonctionnalités créatives (Veo 3 Fast, Whisk…). La guerre des « chatbots abordables » ne fait donc que commencer. Mais où se jouera l’avantage ? Sur la technologie ? Le prix ? Ou la capacité à convertir ces premières vagues d’utilisateurs en abonnés fidèles ?

L’annonce de Sam Altman à DevDay 2025 donne le ton : ChatGPT revendique 800 millions d’utilisateurs actifs par semaine, boostés par des apps embarquées façon « app store », en partenariat avec les géants du secteur comme Spotify ou Coursera. Cette « plateforme conversationnelle », selon Nick Turley, vise à devenir l’OS universel de l’intelligence artificielle. Est-ce là la clé pour fidéliser le public asiatique, aussi versatile qu’exigeant ?

OpenAI suit pour l’instant une trajectoire de croissance phénoménale mais reste déficitaire : 7,8 milliards de dollars de perte opérationnelle au premier semestre 2025, malgré une valorisation ahurissante à 500 milliards. Les abonnements Go sont censés ramener la rentabilité. Est-ce possible dans des marchés où la plupart des utilisateurs paient moins de 5 dollars par mois et où Google livre bataille sur chaque pixel ?

Au bout du compte, OpenAI est-il en passe de gagner la bataille de l’intelligence artificielle accessible en Asie, ou sommes-nous témoins d’une guerre d’influence où le vainqueur reste, pour l’instant, indéterminé ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.