« Quand les cochons voleront sur TikTok… attendez, c’est techniquement possible maintenant ? » Voici la nouvelle réalité virtuelle selon OpenAI. À moins que ce ne soit une mauvaise blague générée par une IA en surchauffe…
Bienvenue dans Sora, le nouveau joujou d’OpenAI, façon TikTok, mais version fabrique de vidéos générées… et on ne vous parle pas d’un simple filtre chien-oreilles ! Moins de 24h après la sortie en accès très privé (VIPs de la geekosphère uniquement), voilà la plateforme inondée de vidéos où Sam Altman, CEO d’OpenAI, vous fixe droit dans les yeux tout en caressant des cochons roses scotchés à leur smartphone. Clairement, on n’est pas dans un épisode de “La Ferme Célébrités”.
Mais attendez, ce n’est pas tout ! Dans la vidéo suivante, revoici Altman, cette fois en pleine rave party Pokémon, lâchant avec humour : « J’espère que Nintendo ne va pas nous poursuivre ! » On le retrouve ensuite servant des Frappuccinos à Pikachu et Eric Cartman chez Starbucks, puis s’improvisant cambrioleur de puces Nvidia chez Target. Bref, le Sam Altman Cinematic Universe n’a aucune limite… sauf peut-être celle du copyright — et encore, cette frontière-là semble bien floue dans le Sora-verse.
La frontière entre génie technologique et carnaval absurde n’a jamais été aussi poreuse… et déroutante.
Sur Sora, c’est un festival de joyeux détournements : Pikachu propulsé en expert ASMR, Naruto qui s’enfile des Krabby Patties, Mario qui découvre un nouvel “herbicide”. Les utilisateurs s’amusent à tester les limites du générateur… et de la patience de Nintendo. Et pourtant, derrière le fun (et un brin d’inquiétude juridique), se cache une prouesse technique : OpenAI a musclé son Sora 2 pour que les lois de la physique soient (enfin) respectées. Résultat : tout paraît incroyablement réaliste. Un peu trop, avouons-le. Les deepfakes n’ont jamais été aussi faciles à produire — dangereux terrain si l’on songe à la désinformation et au harcèlement en ligne.
La fonctionnalité star de Sora ? Le « caméo » : votre double numérique généré à partir de données biométriques (merci de poser votre dignité sur l’autel des tests IA… ou pas). Sam Altman a laissé sa propre “cameo” accessible à tous, transformant le fil Sora en délire collectif où Bob l’Éponge supplie Altman d’arrêter de l’entraîner (l’IA, pas lui-même, suivez !). Un coup de com’, ou le CEO cherche-t-il à prouver que son bébé est inoffensif ? Pas sûr que tout le monde y croie…
Par curiosité (et pour la science), l’auteur a tenté l’expérience et s’est vu recalé à cause d’un débardeur jugé trop “spicy” par l’algorithme. Moralité : “no shoulders, no show”. Une fois rhabillé, le voilà deepfaké en supporter des Mets de New York. La machine n’a pas aimé, mais elle s’est vengée en adaptant le script à sa ville (merci, géolocalisation).
Au-delà du fun, la méfiance grimpe. ChatGPT déjà critiqué pour ses dérapages, OpenAI promet la « sécurité » dans Sora — badges, contrôles parentaux, options de partage du caméo — alors que la tentation est grande de faire dire n’importe quoi à n’importe qui. Les garde-fous ? Faciles à contourner, et les utilisateurs se font déjà plaisir avec des figures historiques — Abraham Lincoln en taxi volant, JFK qui révise ses punchlines… À ce rythme, nos timelines n’auront plus rien d’authentique, à part peut-être l’angoisse !
Ainsi va la nouvelle jungle des réseaux IA : l’illusion règne, la frontière entre réalité, satire et manipulation s’effrite. Comme dirait Altman, « Ça va deepfaké sévère ! » Et n’oubliez pas, dans ce jeu-là, il vaut mieux ne pas perdre la tête… même virtuelle !
Source : Techcrunch




