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Les microalgues sont-elles le nouvel or vert ?

Est-il possible que les microalgues, présentes partout autour de nous, révolutionnent notre société ? En effet, elles sont utilisées en remplacement des combustibles fossiles, dans les cosmétiques, les produits pharmaceutiques et même comme source de nourriture. Ne serait-il pas surprenant d’apprendre que ce marché est estimé à 25,4 milliards de dollars d’ici 2033 ?

Brevel, une entreprise basée à Tel-Aviv, développe une alternative à base de microalgues et a récemment annoncé une collecte de fonds de 18,5 millions de dollars. Comment envisagent-ils d’utiliser cette manne financière ?

Créée en 2016 par trois frères, Yonatan, Matan et Ido Golan, Brevel a développé une technologie propriétaire qui combine la fermentation et la lumière pour produire une protéine de microalgues. Celle-ci est vendue aux entreprises agroalimentaires sous forme de poudre, pour une utilisation dans les produits à base de plantes. Mais qu’est-ce qui la rend si spéciale ?

« Brevel produit une protéine particulièrement durable, considérée comme une ‘protéine fantôme’. »

Selon l’entreprise, cette protéine serait « la plus durable sur Terre » et pourrait être considérée comme une « protéine fantôme« , car elle n’affecte pas la saveur, la couleur ou le goût des aliments. En conséquence, elle peut être utilisée dans une grande variété d’applications alimentaires. Mais alors, comment fait-elle la différence par rapport aux autres protéines à base de plantes, telles que le pois ou le soja ?

En fait, le procédé de fabrication de Brevel permettrait de générer des coproduits à côté de la protéine, tels que des lipides fonctionnels et des pigments, ce qui rendrait le coût de production comparable à celui des protéines à base de plantes.

De nombreuses entreprises utilisent les microalgues pour fabriquer des produits alimentaires, comme AlgaeCore Technologies, Algenuity et NewFish. Permettez-moi de vous poser la question : Brevel peut-il surmonter la concurrence ?

Avec les nouveaux fonds, Brevel compte continuer à développer sa protéine. L’entreprise cible en premier lieu le secteur des substituts laitiers et exploite actuellement un site pilote de 500 litres en Israël. L’objectif est de passer à une usine à échelle commerciale avec une capacité de système de fermentation et de lumière de 5 000 litres. L’ambition ne s’arrête pas là : la société envisage de construire une installation encore plus grande avec une capacité totale de 900 000 litres, prévue pour 2025. Cette entreprise peut-elle réellement s’imposer comme une force majeure dans le secteur des protéines à base de plantes ?

En effet, Brevel a récemment signé un accord avec Vgarden, une entreprise de fromages à base de plantes, qui sera la première à incorporer la protéine de Brevel dans ses fromages à base de plantes. Les premiers produits devraient être disponibles en 2024. Quel impact ces produits auront-ils sur l’industrie alimentaire ?

Source : Techcrunch

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