brown and green abstract painting

Credits image : NASA / Unsplash

Astronomie
0

TAGSAM, ou le casse-tête étoilé de la NASA

« NASA se trouvant dans une situation plus piquante qu’une soirée salsa sur la face cachée de la lune. Elle ne parvient pas à ouvrir l’échantillon de la mission OSIRIS-REx! Il semblerait que nos scientifiques terrestres soient à deux doigts de l’appeler, sans surprise, une mission presque impossible! »

C’est un événement qui a de quoi décoiffer! La NASA a révélé avoir traité 70,3 grammes de roches et de poussière d’un inconnu spacial, l’astéroïde Bennu, grâce à la mission OSIRIS-REx. Le cap des 60 grammes initial a donc été pulvérisé à la manière d’un game-score à l’ancienne — et ce n’est qu’un début, puisque nos astrophysiciens stellaires n’ont pas encore ouvert le principal récipient d’échantillons revenu sur notre planète bleue en septembre dernier.

« Nos téméraires chercheurs semblent cependant éprouver quelques difficultés pour ouvrir ce fameux TAGSAM. « Outil moderne mais récalcitrant », ou devrait-on dire « machin compliqué qui résiste »?

Imaginez donc le tableau, nos savants en blouse blanche, tentant d’ouvrir ce capricieux TAGSAM, sans parvenir à déloger deux de ses 35 attaches. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il n’existe pas encore d’outil pour dévisser un pot de confiture intersidérale.

Les scientifiques de la NASA traitent donc les échantillons dans une boîte à gants spécialisée (ne la cherchez pas dans votre véhicule, aucun lien), avec un flux d’azote pour les protéger de notre atmosphère. Et contrairement aux traditions familiale du dimanche, vous ne pouvez pas utiliser n’importe quel ustensile pour « dégoupiller » ce vendeur de rêves sidéraux. L’outil doit rentrer dans la boîte à gants mais ne doit surtout pas compromettre l’intégrité de notre précieux butin.

Pour l’instant, la NASA a scellé le récipient principal de l’échantillon, tandis qu’elle cogite sur la manière de l’ouvrir dans les semaines à venir. Quant aux 70,3 grammes de roches et de poussière, une partie a été récoltée à l’extérieur du réceptacle d’échantillons mais à l’extérieur du TAGSAM lui-même.

La NASA a publié une analyse préliminaire du matériau ce mois-ci et elle indique que les échantillons présentaient des traces élevées de carbone et d’eau, ce qui pourrait nous aider à comprendre l’origine de la vie sur Terre. La NASA prévoit de continuer l’analyse et la « caractérisation » des roches et de la poussière qu’elle a déjà prélevées du récipient d’échantillon, même si le fameux TAGSAM reste scellé pour le moment.

Les jeux sont donc ouverts – et on ne parle pas seulement de capsules scellées. Les plus audacieux peuvent commencer à parier sur le moment où la NASA réussira à ouvrir ce TAGSAM capricieux. Mais comme on dit dans le jargon spatial : « Qui vivra verra, du moment qu’il a un bon téléscope. »

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.