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Ubisoft et Le « Game Over » des Emplois

« Changer, c’est parfois juste échanger ses problèmes contre de nouveaux! » – Tout changement mérite son dicton, même dans le monde sans pitié du jeu vidéo. Ubisoft Montreal, ce phare lumineux dans l’océan des studios de développement, secoue le cocotier technologique avec un remaniement de personnel qui voit 98 de ses employés brandir le drapeau blanc de la restructuration. Comme l’encre fraîche du Kotaku le révèle, ces coupures tranchent dans le vif des services administratifs et de l’IT, laissant présager que « business » rime parfois avec « busyness. »

Pour ceux qui ne le savent pas, le studio montréalais est à la crème de la crème des filiales d’Ubisoft, avec une équipe de quelque 4 000 héroïques créateurs de mondes vidéoludiques. Ils sont les bâtisseurs des univers de Assassin’s Creed, Far Cry, et pour les amateurs d’infiltration, Rainbow Six Siege. Ubisoft, non sans une certaine gravité, promet une aide au départ généreuse et un coup de pouce pour la réorientation professionnelle de ses ex-compagnons d’armes virtuelles.

Les départs ne touchent pas les équipes de production, mais ces virements ne sont peut-être qu’un avant-goût de ce que l’avenir réserve.

Dans un communiqué qui sent bon l’encre sympathique et l’émotion corporate, Ubisoft serre la main (et probablement un peu le cœur) à ceux qui se voient montrer la porte, tout en rappelant que la hache de guerre n’a pas encore atteint les vaillantes troupes des studios de production – histoire de rassurer nos âmes joueuses angoissées par la perspective de retards dans leurs aventures pixellisées. Cependant, que l’histoire ne s’arrête pas en si bon chemin, car il semblerait qu’environ deux douzaines d’autres postes pourraient être en jeu…

On pourrait croire que Ubisoft confectionne une sorte de patch de correctifs humains, car en effet, comme leur dernier rapport financier le démontre avec toute la froideur des chiffres, ce sont plus de 1 000 âmes digitales qui ont été déconnectées des branches mondiales de cette entreprise tentaculaire.

Pourtant, nos amis chez Ubisoft ne sont pas les seuls à prendre la machette budgétaire par le manche. Dans le jardin enchanté des studios de jeux vidéo, les licenciements se cueillent à la pelle. Epic Games, CD Projekt Red et d’autres, bien connus des aficionados de pixels, ont vu leurs effectifs s’effeuiller avec la même insouciance que leurs mondes virtuels se renouvellent. Même la vaste contrée technologique n’est pas à l’abri, avec Google, Microsoft, Meta, IBM, et leur cortège de « goodbye party » version 2023.

En résumé, cet épisode d’Ubisoft ressemble fort à une partie de Tetris où les lignes ne disparaissent pas mais les employés, si. Une chose est certaine, cette convergence de licenciements semble dire que dans le secteur du jeu vidéo, pour certains, il est plus facile de passer du level design au réel design de leurs CV. Et si un jour l’industrie décide de sortir un jeu sur les licenciements, nul doute qu’Ubisoft aurait une sacrée expérience à partager. Serait-ce un jeu de simulation un peu trop… « réel »? Allez, ne nous « lay-off » pas trop pour cette blague!

Source : Engadget

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