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Credits image : Jason Leung / Unsplash

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Crédit Indien: « Masala » Financier au Goût de Serrage de Ceinture

« L’argent ne dort jamais, » mais apparemment, il prend des vacances en Inde où la Banque centrale vient de refroidir sa petite flambée d’emprunt avec une bonne giclée d’eau normative! Ah, le monde fascinant et pétillant de la finance où on préfère parfois une bonne sieste à une croissance trop endiablée.

La Banque centrale de l’Inde, aussi appelée RBI, a décidé de jouer les rabat-joie en augmentant de 25 points le poids des risques liés aux prêts personnels non garantis, et oui, même ceux de vos petites cartes de crédit adorées. Alors, chers consommateurs et startups de l’Asie du Sud, c’est le moment de retaper le matelas car emprunter devient un sport de haut risque. Mais ouf! Pas de panique pour votre crédit immobilier ou votre prêt étudiant, ceux-là restent tranquilles dans le coin.

Quand la RBI joue à la maman poule, les petits poussins de la finance prennent froid!

Pour les banques et les incontournables sociétés de financement non bancaires (NBFCs), c’est le coup de froid sur les réceptions de cartes de crédit, la RBI ayant hissé la balance des risques à respectivement 150% et 125%. En gros, la RBI a le sourcil froncé en voyant la croissance des prêts non sécurisés faire la course en tête face à l’expansion du crédit total. Un murmure chez les analystes de chez Goldman Sachs nous souffle que « la RBI est de plus en plus méfiante face à la croissance de ces prêts ».

Mais qui va trinquer à la fin de la récré? Les startups, mes amis, qui s’appuient sur les généreux NBFCs pour distribuer des prêts comme des petits pains. Un fondateur de fintech, sous couvert d’anonymat (pour ne pas se faire taper sur les doigts, évidemment), laisse entendre que la croissance risque de ralentir « un petit peu » et que la note va s’alourdir lorsqu’il faudra emprunter du cash.

Les partenaires de prêt de Paytm, par exemple, verront leur rentabilité des produits comme « Buy Now, Pay Later » ou les prêts persos affectée par le coup de bambou sur les coûts de financement et la danse des exigences en capital. Les analystes de chez Jefferies prédisent donc un possible serrage de ceinture et un coup de frein sur la croissance.

En résumé, la RBI semble craindre une croissance vertigineuse des prêts insécures et une dépendance accrue des NBFCs envers le financement bancaire. Ce qui pourrait, à terme, jouer les trouble-fêtes pour les retours sur capitaux propres dans le secteur du prêt à la consommation, et notamment pour nos amis les NBFCs.

Ainsi, des prêteurs comme Bajaj Finance ou IDFC First, champions des prêts perso non garantis, pourraient voir leurs livres de comptes se resserrer un peu plus que prévu. Bref, les banques sont désormais les maîtresses de cérémonie du financement des NBFCs, faisant grimper les prix et la compétition pour se procurer de l’argent frais.

Comme quoi, en Inde, même le crédit a besoin de son « masala » réglementaire pour ne pas pimenter l’économie de façon trop épicée. Attention, la surchauffe pourrait bien vous faire perdre votre « curry » d’audace financière!

Source : Techcrunch

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