assorted fruits at the market

Credits image : Jacopo Maia / Unsplash

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Amazon et iRobot : La Commission époussette le deal

« L’union fait la force… Mais l’antitrust, elle, surveille. » Le géant de l’e-commerce Amazon pourrait avoir encore du balai à faire après la récente déclaration des régulateurs européens. En effet, l’affaire du rachat de la société iRobot, fabricant de l’aspirateur robot Roomba, fait du bruit dans les couloirs de la Commission européenne. C’est comme si le nettoyage automatique s’encombrait de quelques boulons réglementaires, n’est-ce pas ?

La Commission n’a pas encore passé l’aspirateur sur l’affaire, mais elle a collé une bonne épine dans le pied d’Amazon en exprimant ses préoccupations anticoncurrentielles. Du coup, Amazon pourrait devoir battre le tapis des concessions pour que l’affaire ne se transforme pas en ménage à trois, où les régulateurs auraient leur mot à dire.

Pas de confirmation d’un blocage, mais de sérieux doutes planent sur le deal Amazon-iRobot. La Commission passe l’aspirateur sur le dossier et trouve de la poussière sous le tapis.

On sait que le géant du net a déjà réduit d’un coup de balai le prix du rachat d’iRobot de 15 % — à cause de la dette accumulée par son Roomba pendant que les autorités mettaient un peu d’ordre dans leurs papiers. En juillet dernier, on avait en fait déjà entendu le doux vrombissement de l’enquête approfondie annoncée par l’UE, qui s’inquiétait de voir Amazon passer seul l’aspirateur sur tout le marché des RVC (robot vacuum cleaners).

Aujourd’hui, à en croire l’annonce de l’UE, après avoir dépoussiéré toutes les données, il semblerait que le risque principal soit celui de voir Amazon mettre des bâtons dans les roues (ou plutôt les brosses) des concurrents, en restreignant par exemple leur visibilité sur la plateforme ou en augmentant les frais pour y vendre leurs produits. Autrement dit, Amazon pourrait être tenté de jouer à « ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est à négocier ».

Est-ce qu’Amazon a vraiment le bras assez long pour atteindre le bouton « off » de la concurrence sur son marketplace ? C’est ce que la Commission semble craindre, surtout quand on sait l’importance d’Amazon comme canal de vente pour les RVC dans des pays comme la France, l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne. Le dossier suggère qu’Amazon pourrait être économiquement motivé pour sauvegarder son petit robot domestique aux dépens des autres.

La Commission ne veut pas d’un environnement où le seul aspirateur entendu serait celui d’Amazon. Si la société use de stratégies anti-concurrentielles, cela pourrait déboucher sur des prix plus élevés, une baisse de la qualité et moins d’innovation, avec pour conséquence un sévère coup de balai sur la diversité du marché.

Le coup de balai final, c’est Amazon qui l’attend : il doit répondre aux préoccupations de l’UE. Pendant ce temps, la Commission coopère avec d’autres autorités concurrentielles, car bien que le Royaume-Uni ait déjà donné son feu vert, l’UE ne lâche pas le manche. La Commission a déjà eu affaire à Amazon auparavant, réglant des affaires similaires l’année dernière, et il est fascinant de voir que les régulateurs européens restent attentifs au moindre grain de poussière que pourrait soulever Amazon dans le futur.

Et pour finir sur une touche d’humour, espérons que cette affaire ne finisse pas en queue de Roomba ; après tout, la Commission européenne vient juste de donner un nouveau coup de balai sur les règles avec son Digital Markets Act. À croire que dans ce match de nettoyage, la Commission compte bien rester l’as-pirateur dans le domaine des pratiques commerciales.

Source : Techcrunch

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