yellow bird on Sakura tree

Credits image : Boris Smokrovic / Unsplash

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De la voltige à la chute libre : Bird et la trottinette qui peinait à décoller

« Elle a de ces airs de trottinette, nonchalante mais toujours sur la brèche. » Voilà ce qu’on aurait pu dire de Bird avant de connaître son revers mécanique. Ainsi, en plein coup de frein, l’entreprise se retrouve à déposer le bilan. Ah, la danse des scooters électriques n’a jamais été aussi acrobatique qu’aujourd’hui !

Née de la vision futuriste d’un ex-ponte d’Uber et Lyft, Travis VanderZanden, Bird avait lancé ses volatiles mécaniques dans l’espace urbain en 2017, surfant sur la vague des plateformes de micromobilité sans bornes. Un concept pétillant, propulsant des engins à deux roues sur les trottoirs du monde entier. Mais voici que l’Oiseau a pris forme par un SPAC fusion à la fin 2021, et son capital—oh ironie—s’est dégonflé plus vite qu’un pneu crevé, et la Bourse, tel un avertissement au chant du coq, a signalé que l’affaire ne volait plus très haut.

L’envolée du cours d’action tant espérée a fait place à une lourde chute, et même notre intrépide VanderZanden a dû plier bagage en juin. La société s’est ensuite vu ôter ses plumes de la liste du NYSE en septembre, comme ces jeunes oiseaux quittant le nid un peu trop tôt. Et si Bird avait espéré se refaire une santé en gobant son rival Spin pour un petit $19 millions, la mue n’a pas eu l’effet escompté et les licenciements ont suivi. Un vent contraire pour l’oiseau de proie urbain.

La banqueroute du Chapter 11 ne sonne pas le glas pour Bird, qui espère toujours voltiger vers des horizons rentables.

Pourtant, même frappée du sceau infâme du Chapter 11, la bécane électrice de Bird continue de rouler, ses opérations canadiennes et européennes épargnées du tumulte financier. Tandis que Michael Washinushi, capitaine par intérim, tient le gouvernail en assurant aux passagers que le cap vers la rentabilité reste fixé. L’espoir brille encore dans l’œil du pilote.

Il semblerait toutefois que le royaume de la micromobilité soit frappé d’une malédiction générale, les compagnies concurrentes dérapant les unes après les autres sur un macadam économique glissant. Que ce soit sur les places financières ou dans les rangs de leurs armées de scooters, la crise n’épargne pas les coulisses de cette industrie en équilibre précaire sur une roue.

Et voilà que la fin de cette parade mécanique nous rappelle que, dans le grand cirque des start-up, même un oiseau de fer peut avoir du plomb dans l’aile. Ainsi, après un looping économique haut en couleur, Bird espère toujours rejouer son chant triomphant, mais il va falloir que quelqu’un remette une pièce dans le jukebox du destin financier. Après tout, un scooter, ça ne vole pas, ça glisse… et parfois, ça dérape!

Source : Techcrunch

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