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Credits image : Alex Boyd / Unsplash

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Contrôle Parental (numérique) : Quand l’Europe met un cadenas sur le berceau d’Internet

« Dans le contexte actuel, dire votre âge sur Internet, c’est comme jouer à la roulette russe avec une carotte : peu importe combien de fois vous cliquez, cela ne fait jamais de sens ! » Et pourtant, il semble que l’époque des âges auto-déclarés sur les sites pour adultes pourrait toucher à sa fin grâce à notre bel ensemble européen, l’EU et son fameux Digital Services Act. »

C’est fini, les petits malins qui flânent sur Pornhub, Stripchat et XVideos sans jamais devoir prouver qu’ils ont franchi l’étape fatidique de la majorité. Ces trois ogres de la scène adulte viennent d’être catapultés sur la liste prestigieuse (ou pas) des plateformes soumises au niveau le plus strict de la régulation sous la DSA, qui a déjà vu défiler 17 VLOPs (très grandes plateformes en ligne) et deux VLOSE (très importants moteurs de recherche en ligne) en avril dernier. Ironiquement, Wikipedia avait déjà son ticket alors que ces sites farous du divertissement pour adultes étaient passés à la trappe, jusqu’à maintenant.

Mais qu’on se le dise, la fête est peut-être finie : actuellement, ces services ne demandent pas à leurs visiteurs de subir de véritable vérification d’âge avant de plonger les yeux dans le grand bain de pixels dénudés. Avec ce nouveau statut de VLOP, il faudra peut-être sortir pièces d’identité et autres parchemins officiels pour prouver que, oui, on a bien l’âge de voter, de boire un coup, et de naviguer en eaux adultes.

« La Commission, qui a la haute main sur la conformité des VLOPs avec la DSA, tient particulièrement à cœur la protection des mineurs en ligne, une priorité de mise en application. »

Nos trois plateformes coquines se trouvent donc avec de nouveaux devoirs sur les bras : documenter les risques systémiques que leurs services présentent, produire des rapports d’analyse de risques, et adopter des mesures de mitigation face à la diffusion de contenus illégaux, voire dangereux. Et tout ça doit être bouclé sous quatre mois, sous peine de se faire tirer l’oreille par la grande autorité

La DSA n’épargne aucun domaine, qu’on parle de protection de la vie privée, de sécurité ou de protection des enfants, et les contrevenants pourraient bien se mordre les doigts à hauteur de 6% de leur chiffre d’affaires mondial annuel en cas de non-respect. Eh oui, la pilule pourrait être difficile à avaler.

Et chez les voisins britanniques, on ne fait pas les choses à moitié non plus : le régulateur des télécoms britannique, Ofcom, pourrait exiger des vérifications d’âge « hautement efficaces », disant non non non aux déclarations d’âge sans preuves tangibles. Au menu : scan du passeport, examen facial par IA, ou contrôle via Open Banking… La promenade sur le web pour adultes s’annonce aussi agréable que la file d’attente à la poste un samedi.

Alors amusez-vous bien tant que vous le pouvez encore sans trop d’embûches administratives, chers virtuoses du surf anonyme, car l’avenir des errances cybernétiques pourrait bien se compliquer. Et souvenez-vous, l’intimité numérique, c’est comme les crèmes solaires : sans la bonne protection, vous finirez par vous brûler !

Source : Techcrunch

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