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Credits image : Shane Rounce / Unsplash

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Microsoft niveau « Monopoly » : la grande partie de l’acquisition!

« Un patron qui s’en va, c’est comme un level boss vaincu : on attend le prochain avec impatience ! » – Anonyme, joueur passionné et philosophe à ses heures. Bobby Kotick nous fait une belle démonstration de ‘game over’ en tant que grand patron d’Activision Blizzard, le 29 décembre 2023 pour être exact. Et attention, il n’est pas le seul à lâcher la manette : adieu également à Humam Sakhnini de Blizzard et King, et à Lulu Meservey, derrière elle en janvier. Les suivants prendront la porte dès mars, selon une note interne du chef Xbox Phil Spencer que nos camarades de The Verge ont épiée.

En gardant le contrôle, Thomas Tippl de Activision Blizzard, Mike Ybarra de Blizzard et Tjodolf Sommestad de King resteront pour sortir de la ‘zone de tempête’ et se rapporteront à Matt Booty, président des jeux et studios chez Microsoft. Sinon, les équipes dirigeantes restent en place, comme si de rien n’était. C’est du solide !

Depuis 1991, ce cher Kotick a mené sa barque avec une main de maître à travers les eaux parfois agitées d’Activision, propulsant des mastodontes tels que Call of Duty ou Candy Crush. Avec un joli butin de 7,5 milliards de dollars en 2022, on peut dire qu’il a joué à merveille la partition du succès commercial. Toutefois, même le Léviathan finit par croiser la route d’un iceberg…

« L’iceberg, en l’occurrence, a été la vague de procès et de révélations fracassantes autour de la culture toxique entreprise. »

En effet, en 2021, Activision Blizzard se fait épingler par le Department of Fair Employment and Housing californien puis par la Securities and Exchange Commission pour des allégations qui feraient pâlir un épisode de « Mad Men ». Et comme pour corser l’affaire, The Wall Street Journal suggère que Kotick aurait peut-être joué l’autruche un peu trop souvent face au harcèlement sexuel à l’intérieur de l’entreprise. Un air de déjà-vu pour qui suit les tumultes de l’industrie.

Cependant, les choses s’arrangent du côté financier avec des arrangements à 35 et 54 millions de dollars pour calmer les esprits et les tribunaux. Et pendant que l’argent parle, Microsoft avance ses pions pour croquer Activision Blizzard tout rond, pour la modique somme de 69 milliards de dollars. Voilà comment en octobre, Microsoft devient le troisième plus gros studio de jeu au monde en termes de revenus, surfant sur la vague de consolidation qui passe à la caisse de l’industrie vidéoludique. Impressionnant, non ?

L’acquisition en poche, Kotick annonce rester en poste jusqu’à la fin 2023, mais avec une sortie aussi dorée qu’un parachute de luxe, à en croire Bloomberg. Car oui, Bobby ne s’en va pas les mains vides : 375 millions de dollars pour le transfert et 14.6 millions pour le plaisir, ça permet de relativiser le « game over ».

Source : Engadget

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