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Google Plan(de) Reversal: La Danse des Services Sans Fil

« C’est dans les vieilles voitures qu’on fait les meilleurs systèmes d’info-divertissement », ou du moins, c’est ce que Google doit espérer avec sa dernière chorégraphie antitrust outre-Rhin. En effet, face aux critiques déclenchées sur sa gamme de services Google Automotive Services (GAS), le géant du web a effectué un virage à 180 degrés en proposant des mesures pour se conformer aux réglementations concurrentielles allemandes. Allez, accrochez vos ceintures, j’vous fais le tour du circuit !

Au cœur de la piste allemande, des officiels ont branché Google sur son offre GAS fort groupée, un peu comme une platée de saucisses sans moutarde. La troupe de Mountain View a réagi en manière de bouquet garni, proposant de séparer ses services en petites portions digestes pour les constructeurs automobiles. Alors, la question est lancée : vont-ils mordre à l’hameçon ou s’en sortiront-ils avec un plat plus savoureux ?

La fameuse Bundeskartellamt, l’office anti-concurrence allemand, a sorti le drapeau jaune face à la façon Googlesque de conjuguer Maps, Play et Assistant en un trio inséparable dans les systèmes intégrés des voitures. La même Bundeskartellamt doit maintenant examiner si l’offre de Google, de lâcher du leste sur les liens contractuels et d’offrir un droit de picorer parmi plus de services, est assez relevée pour calmer les esprits.

Google met le pied sur le frein dans l’union de ses services GPS et propose des mesures pour respecter les règles de la concurrence en Allemagne.

Patatras pour Google qui, au départ, semblait penser qu’on ne changerait pas une équipe qui gagne : maintenir ses services en pole position, exclusivité du Google Assistant, et une certaine aversion à se mélanger avec d’autres services tiers, tout cela paraissait couler de source. Mais c’était sans compter sur la Bundeskartellamt qui a brandi le carton rouge, arguant que big G jouait un peu trop en monopole sur son tableau de bord.

En guise de marche arrière, Google propose maintenant de dénouer le nœud contractuel et de permettre la coexistence pacifique de ses services avec ceux des tiers. Ils proposent aussi, entre autres douceurs, un SDK pour Google Maps, rien que pour ravir les constructeurs de voitures qui voudraient prendre leur propre voie dans les navigation systems. Avec ces propositions, ils espèrent bien éviter une panne sèche sur le marché allemand.

Reste à savoir si ces mesures seront assez énergiques pour démarrer les conversations et redonner du couple à la compétition sur les autoroutes info-divertissantes des véhicules. En attendant, les restrictions sur la conduite de Google sont en train d’être scrutées à la loupe par la Bundeskartellamt, impatient, sans doute, de faire passer un nouveau contrôle technique à cette politique de services groupés.

Et, alors que Google joue les mécanos accommodants, la grand-messe de la régulation, le Digital Markets Act de l’UE, se profile à l’horizon 2024, prêt à prendre le relais pour donner des infractions sur le circuit numérique européen. Tout ça pourrait faire grincer des dents chez Google, depuis son garage californien, alors qu’il tente d’alléger son véhicule pour éviter les futures amendes européennes. On n’est jamais trop prudent, surtout quand il s’agit de manoeuvrer entre les lignes de la régulation.

En somme, Google, sur le tapis volant de la régulation, semble sortir de sa lampe pour séduire la Bundeskartellamt avec ses offrandes. Mais attention Google, n’oublie pas que dans le monde merveilleux des autoroutes numériques, il n’y a qu’un pas entre un tapis volant et un carpette! Aladdin du numérique devra encore frotter sa lampe pour trouver la géniale formule qui évitera les embûches légales allemandes.

Source : Techcrunch

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