a blue sports car on display at a car show

Credits image : Hoyoun Lee / Unsplash

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Quand Xiaomi fait « vroum », le porte-monnaie fait « boom » !

« Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles. » – Oscar Wilde. En attendant de conquérir la voûte céleste, Xiaomi, la marque chinoise connue pour ses smartphones à prix doux, se lance dans la course aux étoiles de l’automobile électrique. Le Xiaomi SU7, fraîchement présenté à Pékin, c’est un peu comme si Cinderella troquait sa citrouille contre une limousine. Basé sur l’architecture maison « Modena » avec des moteurs HyperEngine vrombissants jusqu’à 21 000 tours par minute, le nouveau joujou de Xiaomi ne manque pas de châssis, pardon, de charmes – avec une puissance de presse supérieure à celle de Tesla, s’il-vous-plaît ! Deux versions arriveront sur la grille de départ : SU7 Max avec deux moteurs et SU7 qui se contente d’un seul mais avance en beauté.

Côté tarifs, on se gratte encore la tête chez Xiaomi, mais la SU7 Max, elle, promet de gratter le bitume avec une autonomie jusqu’à 800km et une accélération de 0 à 100km/h en seulement 2,78 secondes – prends ça Tesla et Porsche ! C’est un peu l’élève qui dépasse le maître grâce à CATL, fabricant de batteries, qui fournit une plateforme à haute tension de 800V, capable d’absorber les kilomètres comme de petits verres de nectar. Pour le modèle de base, on reste sobre avec du 400V et une plus modeste batterie de 73.6kWh, mais suffisante pour avancer jusqu’à 668km sans tousser.

Pour cette audacieuse quadrature du cercle motorisé, Xiaomi s’est adjoint les services de talents de l’industrie automobile – Tiens, tiens, ça sent le recrutement en grande pompe. Un ex-designer des concepts iX et iVision de BMW est de la partie, et on n’oublie pas James Qiu, issu de chez Mercedes-Benz. Quant à leur conseiller design, ce n’est autre que Chris Bangle, vétéran de chez BMW. En gros, Xiaomi a trempé son biscuit dans le café des grands. La SU7 jouera dans la cour des grands aussi, en termes de mensurations, en s’alignant sur les dimensions de la série 5 de BMW, et proposera une palette de teintes aussi élégantes qu’éclectiques.

« Xiaomi n’demande qu’à illuminer nos routes avec sa SU7, brillante comme un diamant et une batterie à la recharge éclair! »

Il n’y a pas que sous le capot que ça brille chez Xiaomi. Lei, leur PDG, met en lumière des détails croustillants, comme des phares en forme de goutte d’eau rappelant le caractère chinois pour « riz » (vous savez, le « mi » de « Xiaomi »), et une lumière de freinage arrière digne d’un halo de 360 LEDs. La voiture arbore aussi des poignées de porte semi-occultes, plus pratiques par temps froids que celles totalement intégrées. Mieux, pour animer l’habitacle, Xiaomi embarque HyperOS, un système d’infodivertissement dopé au Snapdragon 8295 de Qualcomm, prompt comme un guépard à l’allumage et affiché sur l’écran central de 16,1 pouces.

Et s’il fait trop froid pour toucher les poignées, par contre, le confort intérieur est préservé avec quelques boutons physiques pour ceux qui aiment le toucher analogique dans ce monde numérique. Même les utilisateurs d’iPhone ne seront pas en reste, car Xiaomi parle de connectivité CarPlay sans fil. Et les amoureux de la conduite sportive pourront actionner le spoiler simplement pour la frime ou ajuster la hauteur du bolide pour éviter que le bas de caisse ne fréquente de trop près le bitume.

La SU7 de Xiaomi voit la route en autonomie grâce à un pilotage géré par jusqu’à deux processeurs NVIDIA Drive Orin, une technologie Lidar lovée sur le toit analysant son environnement avec une acuité de faucon – elle détecte jusqu’aux petits cailloux rebelles sur l’asphalte. Pour les prochaines évolutions, Xiaomi fait chauffer les moteurs HyperEngine V8s et tease avec des moteurs à fibres de carbone à 35 000 tours par minute – mais pour ça, faudra patienter, « fibre » de patience oblige.

Et le prix de cette beauté technologique ? Patience… Xiaomi laisse entrevoir un coût qui, pourtant jeté en l’air, ne semble pas prêt de redescendre. Alors, si vous voulez matcher avec votre Xiaomi 14 ou votre montre Xiaomi Watch S3, il va falloir casser la tirelire – mais n’est-ce pas le prix de la lune?

Source : Engadget

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