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Credits image : Christina Deravedisian / Unsplash

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Meta est-elle préparée à contrer la désinformation à l’approche des élections de 2024 ?

Les politiques actuelles de Meta sur les médias manipulés sont-elles suffisantes pour lutter contre la désinformation ? Le Conseil de surveillance de Meta ne le pense pas, qualifiant les règles en vigueur d’« incohérentes ». Mais qu’est-ce qui a motivé le Conseil de surveillance à lancer cet avertissement dans une décision très attendue sur une vidéo trompeusement éditée du président Joe Biden ?

Meta a été conspiratrice dans sa décision de ne pas supprimer la vidéo controversée. Pourquoi cette vidéo a-t-elle été au centre de tant d’attentions ? Tournée en octobre 2022, elle montre le président accompagnant sa petite-fille qui votait en personne pour la première fois. L’édit d’origine montre qu’après avoir voté, il lui a collé un autocollant « J’ai voté » sur son t-shirt. Cependant, quelqu’un a partagé sur Facebook une version modifiée qui bouclait le moment de manière répétée, créant l’impression que le président touchait à plusieurs reprises la poitrine de sa petite-fille. La légende qualifiait Biden de « pédophile malade » et de ses électeurs comme « mentalement dérangés ». Quelles conséquences un tel contenu peut-il avoir sur l’image d’un individu et sur l’électorat ?

La décision du Conseil de surveillance interpelle sur l’efficacité des politiques actuelles contre la désinformation électorale.

Le Conseil de surveillance a jugé que la vidéo ne violait pas la politique de Meta sur les médias manipulés, qui est rédigée de manière très restreinte, car l’édition n’a pas été réalisée avec des outils d’IA et les modifications étaient « évidentes et donc peu susceptibles de tromper » la plupart des utilisateurs. Cependant, le Conseil se dit préoccupé par la politique actuelle sur les médias manipulés, la trouvant incohérente et inadéquatement concentrée sur la méthode de création du contenu plutôt que sur les dommages spécifiques qu’il vise à prévenir, comme ceux infligés aux processus électoraux. La décision soulève une question importante : Meta ajustera-t-elle sa politique rapidement, en prévision des nombreuses élections de 2024 ?

Les règles actuelles de l’entreprise ne s’appliquent qu’aux vidéos éditées avec IA et ne couvrent pas d’autres types d’édition qui pourraient être trompeurs. Le Conseil recommande donc à Meta d’élaborer de nouvelles réglementations concernant le contenu audio et vidéo, visant non seulement le discours trompeur mais aussi « le contenu montrant des personnes faisant quelque chose qu’elles n’ont pas fait », indépendamment de la méthode de création. Que devraient-elles contenir pour être véritablement efficaces ?

Cette recommandation met en évidence l’inquiétude croissante parmi les chercheurs et les groupes de la société civile face à la prolifération des outils d’IA, qui pourraient permettre une nouvelle vague de désinformation virale lors des élections. Meta répondra-t-elle aux conseils du Conseil de surveillance et, si oui, quand ? Un porte-parole de Meta a déclaré que la société « examine les recommandations du Conseil de surveillance et répondra publiquement » dans les 60 prochains jours. La réponse devrait précéder l’élection présidentielle de 2024, mais les délais ou la nature des changements de politique restent incertains. Meta prendra-t-elle les mesures nécessaires pour empêcher l’exploitation de ses plateformes lors des prochaines élections américaines ?

Source : Engadget

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