a close up of a pile of wood chips

Credits image : Zoshua Colah / Unsplash

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Quand l’Inde chip(e) sur les géants de la semi-conducteur.

« Dans la course aux semi-conducteurs, il semblerait que l’Inde ait décidé de mettre les bouchées doubles… mais sans mettre de côté son assiette. » Ah, les semi-conducteurs, ces petites merveilles technologiques sans lesquelles nos gadgets préférés seraient aussi performants qu’un grille-pain des années 80! Eh bien, l’Inde vient d’annoncer un plan aussi piquant que son meilleur curry pour entrer dans la danse dominée par la Chine et Taiwan. Elle va allouer jusqu’à 15,2 milliards de dollars pour construire trois nouvelles usines de semi-conducteurs, dont sa toute première usine de fabrication de puces.

Curieusement, alors que les puces IA sont sur toutes les lèvres, nos trois nouvelles stars indiennes vont plutôt jouer sur scène des classiques, visant les applications générales. Un peu comme si Bollywood décidait de produire « Les Trois Frères ». La première de ces installations brillera sous les projecteurs dans la région de Dholera au Gujarat, fruit de l’amour entre le groupe indien Tata et Power Chip de Taiwan. Avec une capacité de production visée de 50 000 plaquettes par mois, ils ambitionnent de mettre sur le marché 3 milliards de chips, non pas à manger, mais destinés à des segments aussi sexy que l’informatique haute performance, les véhicules électriques et les télécoms.

« L’Inde espère piquer des parts de marché à la Chine et à Taiwan grâce à son nouveau plan pour les semi-conducteurs. »

Lors d’un point presse, le ministre Indien de l’IT a affirmé que les travaux débuteraient dans 100 jours. Imaginez un peu, construire une usine de semi-conducteurs, c’est normalement l’affaire de quelques années, mais ici, ils prévoient de « compresser significativement » cette timeline. Aussi rapide qu’un épisode de série Netflix accéléré!

Et ce n’est pas tout, l’Inde va aussi mettre 3,2 milliards de dollars dans une unité d’assemblage et de test de semi-conducteurs dans l’état du Nord-Est de l’Assam, géré par Tata Semiconductor Assembly and Test. Avec une production de 48 millions de chips par jour, cette unité a de quoi faire rougir certains de ses futurs clients globaux. Et pour ne pas faire les choses à moitié, une troisième unité verra le jour au Gujarat grâce à un investissement japonais, avec une production journalière de 15 millions de chips destinés à des secteurs pointus comme la défense et les véhicules électriques.

Si l’Inde s’efforce depuis quelques années de se faire une place au soleil dans l’industrie des semi-conducteurs, l’accueil jusqu’ici a été tiède. Mais, armée d’un programme d’incitation de 10 milliards de dollars annoncé en 2021, qui a dû être ajusté suite à l’intérêt modéré des géants internationaux, l’Inde semble déterminée à montrer qu’elle a les capacités pour jouer dans la cour des grands. Entre complexité des procédures et scepticisme des grands acteurs quant à l’écosystème local, New Delhi a du pain sur la planche.

Malgré un parcours semé d’embûches, le gouvernement indien reste optimiste, prévoyant la création directe de 20 000 emplois dans la haute technologie et encore 60 000 de manière indirecte grâce à ces nouvelles initiatives. Avec des incitations de 7 milliards de dollars pour les trois usines annoncées et des plans pour attirer encore plus de fabricants étrangers, l’Inde espère bien reconfigurer la carte mondiale de la production de semi-conducteurs. Le ministre de l’IT promet même d’autres initiatives gouvernementales dans ce secteur dans un futur proche. Qui sait, à ce rythme, l’Inde pourrait bien devenir le prochain Silicon… Valley? Curry!

Source : Techcrunch

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