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Meta mis au régime ? Une saga de données personnelles à déguster avec modération.

« En matière de données personnelles, Meta peine à trouver la recette du gâteau parfait. » Ne serait-ce pas amusant d’imaginer un monde où nos données personnelles seraient moins convoitées qu’une recette de gâteau ? Eh bien, pour Meta, l’entreprise derrière Facebook, il semble qu’une telle idée soit plus qu’une douce rêverie. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) s’intéresse de près à leur gourmandise pour les données et pourrait bien leur imposer un régime strict.

Le menu du jour propose une entrée de conseils de l’avocat général Athanasios Rantos, qui trouve le plat principal de Meta – l’exploitation des données personnelles pour la publicité ciblée – un peu trop riche à son goût. Selon lui, il faut absolument limiter cette pratique.

« Meta pourrait devoir réduire sa portion de données personnelles, si l’on suit les conseils de l’avocat général de la CJUE. »

Quand on pense que le business de Meta repose sur l’engouffrement massif de données personnelles pour profiler ses utilisateurs et leur servir de la publicité sur mesure, ces recommandations semblent être une indigestion en perspective pour la firme. D’autant plus que le tribunal suit souvent l’avis de ses conseillers.

Entre les lignes de cette saga judiciaire, on découvre un combat mené par Max Schrems, un avocat et militant de la vie privée bien connu pour ses victoires contre Meta. Il semble que l’opinion de l’avocat général lui soit favorable, questionnant la voracité de Meta et son régime alimentaire à base de données sans fin.

La cerise sur le gâteau (ou plutôt, l’additif indésirable dans la recette de Meta) est cette découverte embarrassante : l’entreprise aurait du mal à limiter l’utilisation des données une fois ingérées par son système publicitaire, révélant avoir construit « un système sans frontières ».

En réponse, les défenseurs de Meta brandissent leurs efforts pour respecter la vie privée, invoquant un investissement de plus de cinq milliards d’euros dans la conformité et le contrôle par les utilisateurs depuis 2019. Mais face à une CJUE qui semble prête à renforcer l’ordonnance diététique de Meta, ces efforts seront-ils suffisants pour éviter l’indigestion réglementaire ?

Si la cour suit l’avis de son avocat général, Meta devra peut-être se résoudre à un régime de « minimisation des données ». Ce qui, en gastronomie judiciaire, pourrait s’apparenter à une cure d’amaigrissement forcée. Et pour une entreprise qui s’est largement nourrie de nos données, ce régime s’annonce difficile à digérer.

Source : Techcrunch

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