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Quand les mastodontes reprennent le flambeau : l’ère post-Twitter

« Qui n’a jamais souhaité envoyer un tweet sans craindre les caprices d’un milliardaire ? » Dans le monde turbulent des réseaux sociaux, où chaque tweet peut être le dernier avant qu’un nouveau propriétaire ne change les règles du jeu, Mastodon émerge comme le David contre le Goliath d’Elon Musk, alias X. C’est dans cet esprit rebelle qu’une nouvelle a fait frémir le clavier des aficionados : Biz Stone, cofondateur de Twitter, rejoint le conseil d’administration de la nouvelle entité à but non lucratif américaine de Mastodon, comme l’a révélé CEO Eugen Rochko.

Mais Mastodon, c’est quoi ? Imaginez un Twitter où chaque utilisateur serait son propre roi, sans seigneur féodal pour dicter sa loi. Mastodon fait partie de la « fediverse », un univers de serveurs interconnectés par le protocole ActivityPub, où les données ne sont pas le monopole de quelques-uns mais la propriété de tous. Un havre pour ceux qui en ont assez d’être les pions sur l’échiquier des milliardaires.

Autrefois non lucratif en Allemagne, Mastodon s’envole vers le nouveau monde pour redonner à ses utilisateurs le contrôle perdu. Cette transition outre-Atlantique, vers un statut de 501(c)(3) non-profit aux États-Unis, offre non seulement des avantages fiscaux mais résonne aussi comme un renaissance, suite à la perte inexplicable de son statut en Allemagne.

« Quand Twitter devient une volatile affaire de milliardaires, Mastodon se pose en sanctuaire démocratique. »

Cet incident fiscal allemand n’a toutefois pas freiné l’engouement. Grâce aux plateformes de crowdfunding et aux dons généreux de figures comme Jeff Atwood et Mozilla, Mastodon a pu embaucher un troisième développeur à plein temps, assurant ainsi que les perturbations étaient seulement bureaucratiques et non opérationnelles.

Se revendiquer à but non lucratif permet à Mastodon non seulement de se différencier des géants centrés sur le profit mais aussi de clarifier sa mission : construire un réseau social au service de ses utilisateurs plutôt que de ses actionnaires. Tout en jetant l’ancre aux États-Unis, Mastodon entend rester fidèle à ses racines européennes, esquissant ainsi un avenir où la liberté numérique n’est pas qu’un lointain souvenir.

Le conseil d’administration voit l’arrivée de personnalités diverses comme Esra’a Al Shafei, défenseure des droits humains, et d’experts en technologie et finance, marquant ainsi une étape cruciale vers un Mastodon plus inclusif et robuste. Cette coalition de penseurs libres promet de naviguer habilement à travers les défis du monde numérique.

Source : Techcrunch

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