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Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

Technologie
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Les États-Unis régulent-ils suffisamment l’évolution rapide de l’IA ?

Les États-Unis pourraient-ils être dépassés par la vitesse des avancées de l’IA ? Alors que les capacités de l’intelligence artificielle (IA) explosent à une vitesse fulgurante, une question cruciale reste en suspens : où en est la régulation ? En effet, un groupe bipartite de quatre sénateurs, mené par le leader de la majorité, Chuck Schumer, a annoncé un plan législatif pour l’IA comprenant une enveloppe de 32 milliards de dollars pour la recherche et le développement. Cependant, ce plan semble omettre une dimension essentielle : réglementer les aspects tels que les suppressions d’emplois, les discriminations et les violations des droits d’auteur, laissant cette responsabilité aux comités sénatoriaux.

Schumer affirme dans une interview publiée par le New York Times que « les régulations sont très difficiles à mettre en place car l’IA évolue trop rapidement ». Mais alors, comment se fait-il que le Parlement européen, dès mars, ait réussi à approuver une législation exhaustive pour réguler l’IA ? La réponse semble se trouver dans l’approche différente de l’Europe, qui vise à protéger les droits fondamentaux, la démocratie, la primauté du droit et la durabilité environnementale tout en favorisant l’innovation et en établissant l’Europe comme un leader dans ce domaine.

Pourquoi Schumer, de son côté, pense-t-il qu’un investissement dans la recherche et le développement de l’IA est « une sorte de voie américaine — nous sommes plus entrepreneuriaux » ? Cette divergence de point de vue révèle-t-elle un manque de volonté politique pour véritablement réguler ce secteur en pleine expansion ? Il est intéressant de noter que l’une des filles de Schumer travaille comme gestionnaire de politiques chez Amazon, tandis que l’autre a travaillé chez Meta. Cela pourrait-il influencer son manque de rigueur en matière de régulation ?

Plus de 80 des anciens employés de Schumer sont actuellement en poste dans des entreprises de la Big Tech, notamment Google et Apple.

En mai 2022, le New York Post a rapporté que plus de 80 des anciens employés de Schumer travaillaient dans de grandes entreprises technologiques. Sommes-nous face à un éventuel conflit d’intérêts ? Ou s’agit-il simplement d’une coïncidence remarquable ? Ce qui est certain, c’est que le manque de régulation claire aux États-Unis contraste de manière frappante avec les mesures adoptées par l’Union européenne.

Avec un budget colossal alloué à l’innovation technologique, est-ce que Washington sous-estime les risques socio-économiques et éthiques que posent les avancées rapides de l’IA ? Comment concilier les aspirations entrepreneuriales avec une protection suffisante des droits et des emplois des citoyens ? Allons-nous vers une dérégulation totale au profit du progrès technologique ?

Alors, l’Amérique devrait-elle prioriser la régulation de l’IA face à ses alliés européens ? Quel avenir réserve-t-on à une technologie en constante évolution et bourrée de promesses ? Il semble que la véritable question à poser soit : jusqu’où irons-nous sans cadre régulatoire rigide pour une IA de plus en plus puissante ?

Source : Engadget

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