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Credits image : Markus Winkler / Unsplash

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Investir dans les licornes, c’est pas sorcier

«N’oubliez jamais que vous êtes unique… comme tout le monde !» – Margaret Mead. C’est un peu le résumé de la vie de Wesley Chan, cet investisseur en venture capital qui a le chic pour repérer les licornes technologiques.

Wesley Chan, c’est un peu le Sherlock Holmes de l’investissement. Parmi ses réussites, il compte plus de 20 start-ups devenues licornes, comme AngelList, Dialpad et Ring. Cinq d’entre elles ont même atteint le statut de décacornes : Canva, Flexport, Guild Education, Plaid, et Robinhood. Et pour la plupart, c’est Chan qui a signé le premier chèque.

Après des débuts modestes chez Google en tant qu’ingénieur, il a rapidement grimpé les échelons en se lançant dans le venture capital chez Google Ventures puis Felicis Ventures. Aujourd’hui, en tant que co-fondateur et associé principal de FPV Ventures, il gère un fonds de 450 millions de dollars avec Pegah Ebrahimi.

Wesley Chan a l’art de dénicher des licornes, et pas seulement comme accessoire mode !

Mais toute cette trajectoire de succès est ancrée dans une histoire personnelle des plus inspirantes. Issu d’une famille immigrée de Hong Kong, Chan a grandi avec très peu de moyens. Ses parents, ne parlant pratiquement pas anglais, ont quitté leur pays pour bâtir une vie meilleure aux États-Unis. Ce parcours, il le regarde aujourd’hui avec une profonde admiration, même s’il n’en était pas toujours conscient dans sa jeunesse.

Les défis financiers de sa famille l’ont contraint à jongler entre trois emplois tout en étant au lycée – laveur de vaisselle, serveur et gardien de parking. Mais c’est grâce à un job trouvé sur Craigslist qu’il s’aventure dans le domaine de la biologie moléculaire. Son employeur de l’époque, Ellen Rothenberg, a décelé son potentiel malgré des notes peu flatteuses et l’encouragea à poursuivre des études supérieures.

Chan atterrit ainsi à MIT, où il continue de jongler entre études et petits boulots pour payer ses frais de scolarité. Ce fut difficile, mais formateur. « Quand vous êtes celui qui ne peut pas aller au bal de promo parce que vous devez travailler, cela vous forge un caractère bien trempé », confie-t-il.

Sa ténacité et son adaptation à des situations inconfortables se sont avérées des atouts majeurs dans sa carrière de venture capitalist. Chan cherche des fondateurs avec du « grit » – cette capacité à travailler dur et à persévérer malgré les obstacles. En parallèle, il a dû batailler contre les stéréotypes, notamment en tant qu’Asiatique et membre de la communauté LGBTQ+ dans le secteur tech.

Avec FPV Ventures, Chan et sa partenaire Ebrahimi cherchent à investir dans des entrepreneurs sous-représentés mais pleins de détermination. «Nous trouvons des fondateurs qui non seulement réussissent, mais prennent soin de leur équipe de manière exceptionnelle», affirme-t-il. Les fonds qu’ils collectent proviennent d’œuvres caritatives et de fondations, ce qui ajoute une dimension éthique à leur travail.

En fin de compte, Wesley Chan prouve que même avec un chapeau de buffle, on peut tout de même devenir une légende de la finance. Après tout, le meilleur investissement qu’il ait jamais fait n’était peut-être pas une licorne mais lui-même, parce qu’au final, c’est pas sorcier !

Source : Techcrunch

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