« La technologie est comme de la magie, sauf que c’est réel. » – Arthur C. Clarke
L’actualité brûlante tombe comme la pluie londonienne : l’autorité britannique de la concurrence, la CMA, a lancé une enquête sur les liens d’Amazon avec Anthropic. Cette annonce intervient juste après qu’Amazon ait investi une coquette somme de 4 milliards de dollars dans cette startup spécialisée en intelligence artificielle. Apparemment, l’IA c’est le nouveau black!
Mais attendez, ce n’est pas tout. La semaine dernière, la même autorité examinait les relations floues entre Google et Anthropic. Google, ou plutôt sa tirelire, a déjà injecté 300 millions de dollars avant de remettre le couvert avec 2 milliards supplémentaires. On dirait que les géants du web sont aussi bipolaires que nous avec nos abonnements de streaming : un pied ici et l’autre là!
L’IA est le nouveau terrain de jeu des mastodontes du web, mais leur partie pourrait être interrompue par l’arbitre de la concurrence.
Anthropic, basé à San Francisco (parce que bien sûr!), se définit comme une société d’intérêt public. Pas juste pour les beaux yeux du public, mais pour développer des modèles de langage sophistiqués, à la manière de ChatGPT ou Bard de Google. Avec déjà 10 milliards levés, leurs ambitions semblent aussi grandes que la Silicon Valley.
Dans cette ruée vers l’or numérique, les géants comme Amazon et Google achètent des parts de startups comme des enfants dans une confiserie, évitant les acquisitions directes qui pourraient éveiller les soupçons des régulateurs. Vous savez, c’est comme essayer de cacher une énorme barre chocolatée sous une pile de fruits et légumes à la caisse.
Parallèlement, la CMA a déjà la loupe sur Microsoft et ses relations très coûteuses avec OpenAI. Un peu comme Sherlock Holmes avec un budget illimité, ils scrutent chaque détail. Et ce n’est pas la première fois: en avril, ils s’intéressaient à un trio de deals similaires impliquant les grands acteurs du secteur tech. Microsoft, encore une fois, avait misé sur la startup française Mistral AI, mais l’investissement n’était pas assez gros pour justifier une enquête.
Maintenant, c’est au tour d’Amazon. La CMA a 40 jours ouvrables pour décider si l’investissement de 4 milliards entre dans le cadre réglementaire des fusions, et si cela pourrait nuire à la concurrence au Royaume-Uni. C’est comme si on avait un chronomètre géant suspendu au-dessus de leurs têtes!
Anthropic assure que ses partenariats ne compromettent ni son indépendance ni sa gouvernance. Ils se disent prêts à coopérer et rassurent, « Amazon n’a pas de siège au conseil d’administration d’Anthropic. » Bref, c’est un peu comme dire « on est amis, mais on ne parle pas politique à table. »
Le verdict final sera rendu en octobre. Alors restaurez vos onglets de news, car cette saga n’est pas près de se terminer!
Source : Techcrunch
