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Comment Anybotics redéfinit-elle le futur de la maintenance industrielle ?

Qu’est-ce qui motive une entreprise à continuer de lever des fonds après une première annonce de levée réussie ? La société suisse de robotique Anybotics nous offre un point de vue captivant à ce sujet en annonçant un supplément de 60 millions de dollars pour clore sa levée de Série B à 110 millions de dollars, 18 mois après avoir initialement levé 50 millions dans la même série. Mais pourquoi ce choix stratégique d’étendre une Série B plutôt que de passer à une Série C ?

Depuis sa création en 2016, issue de l’université de recherche ETH Zurich, Anybotics s’est taillé une place de choix avec son robot quadrupède d’inspection autonome baptisé Anymal. Ce robot, blindé de capteurs et de caméras, est conçu pour surveiller des équipements dans des milieux industriels complexes ou dangereux. Peut-on imaginer à quel point cela révolutionne la maintenance industrielle en détectant les anomalies thermiques, ou pire, la présence de gaz combustibles ?

Le cofondateur et PDG de l’entreprise, le Dr. Péter Fankhauser, révèle : « Anybotics répond au défi des inspections de routine dans des environnements industriels complexes et dangereux. En automatisant ces tâches, nous réduisons l’exposition humaine à des zones dangereuses ou difficiles d’accès. » Ne serait-il pas prudent, voire essentiel, de confier de telles tâches à des machines dans un monde où la sécurité reste une priorité ?

Qu’est-ce qui pousse une entreprise à étendre une série de financement au lieu d’en initier une nouvelle ?

En 18 mois depuis leur première levée, Anybotics a doublé le nombre d’unités vendues, avec près de 200 robots déployés dans les secteurs pétrolier, minier, énergétique, et métallurgique. Les clients vont des géants industriels comme Novelis, Iamgold, et Stelco, à des institutions académiques comme l’Université de Stanford. Comment leur technologie a-t-elle pu s’imposer aussi rapidement dans des industries aussi variées ?

Avec un total de 130 millions de dollars levés, et un nouvel office à San Francisco, Anybotics est résolument tournée vers une expansion américaine. Pourtant, le choix de n’étendre que la Série B, plutôt que d’en initier une nouvelle, interroge. Fankhauser explique : « L’extension de la Série B se concentre sur l’expansion globale de notre activité principale, notamment aux États-Unis. La Série C visera une croissance plus large, en élargissant notre portefeuille vers de nouvelles applications et industries. » Quel pourrait être l’impact de cette stratégie sur leur croissance future ?

Cette nouvelle levée a été dirigée par Qualcomm Ventures et Supernova Invest, avec la participation d’investisseurs historiques et nouveaux, tels que Bessemer Venture Partners, NGP Capital soutenu par Nokia, et d’autres encore. Leurs décisions stratégiques vont-elles provoquer une nouvelle vague de disruption dans le secteur industriel d’ici 2026, date à laquelle une nouvelle levée de fonds pourrait être envisagée ?

L’essor de ce type de technologie pose donc une autre question essentielle : quels seront les enjeux éthiques et sécuritaires à mesure que des robots comme Anymal deviennent omniprésents ?

Source : Techcrunch

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