« Si vous ne pouvez pas les battre, attirez-les avec des billets verts. » Voilà la stratégie que Meta a décidé d’adopter pour faire venir à elle les créateurs de TikTok. Imaginez la scène: des créateurs de contenu TikTok, attirés par la promesse de gros chèques, se bousculent sur les plateformes de Meta, Instagram et Facebook, prêts à danser pour leurs bonus. Et de bonus il est bien question ici : jusqu’à 5000 $ sur trois mois juste pour poster des Reels. Bienvenue à Hollywood !
Mais attention, il ne s’agit pas là seulement de la carotte monétaire. Meta a mis au point un paquet cadeau auquel les créateurs ne pourront, paraît-il, pas résister. En plus de ce pactole, les élus auront accès au programme de monétisation de contenu de Facebook. Un concept assez alléchant puisque photos, vidéos et publications textuelles deviennent, ici, un moyen d’engranger des sous.
TikTok peut bien maudire les aléas de l’online et l’offline puisque Meta en profite pour tirer son épingle du jeu. L’application chinoise a rencontré quelques turbulences avec des coupures soudaines de service ce week-end aux États-Unis. Ajoutez à cela le suspense d’une éventuelle disparition de l’App Store, et vous obtenez un jeu de chaises musicales dont Meta sort pour le moment comme le chef d’orchestre.
Meta attire les créateurs vers son écosystème, profitant des ennuis de TikTok.
Au-delà de l’appât financier, ces créateurs pourront bénéficier d’un essai gratuit d’un an de Meta Verified. Oui, vous avez bien lu, un badge de vérification gratuitement offert, avec toute la panoplie de protections contre l’usurpation d’identité. Pas mal, non ? Mais les critères pour en profiter restent encore un mystère, un peu comme une recette de grand-mère bien gardée.
Meta ne s’arrête pas là et a décidé de peaufiner ses Reels. Pourquoi rester cantonné à de courtes vidéos de 90 secondes lorsque l’on peut s’étendre jusqu’à trois minutes ? Après tout, plus c’est long, plus c’est bon, non ? Certes, TikTok reste le champion avec ses vidéos pouvant aller jusqu’à 60 minutes, mais Meta se place déjà en sérieux challenger.
Pour encore plus séduire, le géant a optimisé ses systèmes de classement permettant à de nouveaux créateurs de se faire une place de choix auprès du public. De là à dire que Meta est la nouvelle Netflix des vidéos courtes, il n’y a qu’un pas… que j’ose franchir avec enthousiasme. En passant, mettre en avant ses identifiants et le nombre de ses abonnés sur Facebook, c’est aussi un atout non négligeable pour se faire une belle réputation.
Et puis, cerise sur le gâteau, une nouvelle application de montage à la CapCut made by Meta fait son entrée en février. Alors, après avoir vu tout cela, on aurait presque envie de dire que Meta n’est pas qu’un simple tiquer-voyageur dans l’univers des réseaux sociaux, mais bien un conquérant en marche.
En somme, une véritable danse où Facebook et Instagram jouent les séduisants partenaires. La morale de l’histoire ? Lorsqu’une application vous referme sa porte, un réseau social vous ouvre son portefeuille !
Source : Techcrunch