« L’histoire ne se répète pas, elle rime » disait Mark Twain, sans jamais imaginer que cela pourrait s’appliquer à la politique climatique des États-Unis. Imaginez un dinosaure qui marche dans une roue : oui, c’est à peu près ce qui se passe avec le ballet politique entre Biden et Trump.
Souvenez-vous de 2021, lorsque Joe Biden s’est installé à la Maison-Blanche armé d’ordres exécutifs à profusion pour combattre le changement climatique. Eh bien, plot twist ! Donald Trump, de retour aux commandes, signe des décrets comme un chef d’orchestre rythmant une symphonie chaotique. Son leitmotiv ? Effacer méthodiquement les traces écologiques laissées par son prédécesseur. Premier sur la liste : retirer, une fois de plus, les États-Unis de l’accord de Paris. Comme dit le dicton, « jamais deux sans trois », peut-être ?
Si Trump avait déjà orchestré la première sortie de cet accord international, Biden avait fait un retour triomphal. Mais, tel un yoyo à l’humeur changeante, les États-Unis quittent à nouveau le navire climatique en 2025, retrouvant la compagnie exclusive de nations comme l’Iran et la Libye. La danse ne s’arrête pas là, car les engagements pris, tels que l’aide climatique aux pays en développement et la réduction des émissions, prennent également la poudre d’escampette.
Dans le monde du climat, ce n’est pas un cycle, c’est un zapping imprévisible.
Ne nous méprenons pas, un décret exécutif n’est pas une baguette magique législative. Trump le sait, ou peut-être pas. Mais cela ne l’empêchera pas d’entamer des batailles judiciaires potentiellement interminables avec des conséquences incertaines. Entre la résiliation de 78 décrets pro-action climatique émis par Biden et des mesures comme le gel des embauches fédérales et le blocage des nouvelles réglementations, la course contre la montre est lancée.
Dans cette danse politique (et écologique), où le tango se mêle au rock’n’roll, qui danse avec le vent et qui lutte contre la tempête ? Peut-être qu’il est temps pour les acteurs de la scène mondiale de redéfinir les règles et de regarder de l’avant. Après tout, comme disait Mark Twain, « L’avenir appartient à ceux qui croient au retour cyclique (ou pas) de l’histoire ».
Reste à voir combien de temps durera ce curieux numéro de danse, où changement climatique et politique valsent au rythme imprévisible des élections.
Au final, on pourrait dire : « Le climat change, mais pas les habitudes » – un refrain que nous avons tendance à oublier à nos risques et périls.
Source : Engadget