« Quand la technologie fait un pas en avant, la politique lui fait souvent faire deux pas en arrière. » C’est un peu comme les nouveaux pas de danse lancés par Donald Trump face à l’intelligence artificielle. Plutôt que de se laisser séduire par les tendances du futur, notre cher Trump, lors de son premier jour à la Maison Blanche (et oui, il est de retour !), a décidé de mettre fin aux directives adoptées par Biden en 2023. Ce dernier avait imaginé des règles pour apprivoiser l’IA sauvage, afin qu’elle ne dévore pas notre sécurité, notre emploi ou notre goût pour les controverses.
En gros, Biden voulait que le NIST (non, ce n’est pas un nouveau groupe de K-pop mais le National Institute of Standards and Technology) établisse des lignes directrices pour que les entreprises puissent voir les défauts de leurs modèles (avez-vous dit biais ?) et surtout les corriger. Il avait aussi l’idée formidable que les développeurs d’IA fassent leurs devoirs et partagent le contenu de leurs tests de sécurité avec l’Oncle Sam avant de donner vie à Frankenstein en public.
Évidemment, cela n’a pas fait sourire tout le monde. Du côté des fans de Trump, le mot d’ordre était clair : trop d’info tue l’info… ou plutôt, trop de transparence tue le commerce. Les rapports obligatoires ? Une vraie chasse aux secrets d’État pour les compagnies privées, un peu comme si on leur demandait de publier la recette secrète du Coca-Cola. Donald, lors de sa campagne, clamait déjà qu’il protégerait le développement de l’IA sous l’égide de la liberté d’expression et du bonheur humain, même si les détails sont restés aussi secrets que les ingrédients du Big Mac.
Dans la valse techno-politique, IA rime souvent avec embrouillas.
Finalement, tout cela, c’est comme essayer de donner une leçon aux chatbots : il y a toujours un risque qu’ils s’en moquent pas mal et continuent à écumer les bancs de données. Ce qui est certain, c’est qu’on assiste à une véritable guerre des étoiles entre l’innovation et les régulations. Pendant que les uns essaient de construire des bases stables pour l’avenir, d’autres préfèrent jongler avec des promesses de création libre. Et nous, au milieu, on danse au rythme de leurs décisions.
Alors, allez-vous suivre le rythme saccadé de cette danse politique autour de l’IA ou vous enfuir avec une paire de bouchons d’oreilles pour éviter les fausses notes ? En attendant, laissons les machines faire des doubles axels numériques pendant que nous, simples mortels, essayons de ne pas perdre l’équilibre sur la piste.
Comme toujours dans le monde politique, souvenez-vous : ce n’est pas parce que quelqu’un vous jette un os qu’il vous invite au banquet. Ou alors, l’os fait peut-être partie d’un chien-robot ?
Source : Techcrunch