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Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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Un monde où l’IA a le dernier mot

« Dans un monde gouverné par l’IA, je me demande qui programme qui ! » — Voilà une question qui aurait pu être posée par Sam Altman lui-même. Le célèbre CEO d’OpenAI a en effet frappé fort en lançant jeudi dernier l’Opérateur, un agent IA qui agit de manière autonome sur le web. Rien que ça, mesdames et messieurs !

Mais ce n’est pas la seule actualité d’Altman. Son projet World, anciennement Worldcoin, embrasse avec enthousiasme l’idée futuriste de distinguer les humains des agents IA sur la Grande Toile. World, à l’initiative du duo Altman et Alex Blania avec leur société Tools for Humanity, désire étoffer ses seuils numériques pour que votre alter ego numérique soit vraiment le vôtre. Et comment ? En numérisant votre iris grâce à un orbe argenté ! Oui, on parle bien de technologie à la Star Trek !

Cependant, tout n’est pas aussi simple et licite que cela en a l’air. Vous savez ce qu’on dit : « Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités »… ou des controverses.! World a déjà connu des interdictions temporaires dans certains pays pour ses aspirations crypto et des pressions pour respecter le droit à l’oubli en Europe. Mais Altman et sa bande n’ont pas dit leur dernier mot ; ils ont recalibré le projet pour se concentrer davantage sur la vérification humaine que sur les crypto-monnaies. Adieu Worldcoin, bonjour World !

« Préparez-vous à voir votre loooongue vue du futur. L’avenir selon Altman semble clair comme de l’eau de roche. »

Étrangement, ce mouvement vers la vérification des agents IA peut sembler être une digression, mais pour Tiago Sada, chef de produit chez World, c’est juste la suite logique du projet. Vous voyez, mes chers lecteurs, imaginez que votre fameuse preuve de « personnalité » soit déléguée à une IA de confiance qui achète votre baguette quotidienne. Fascinant et pratique, n’est-ce pas ?

Et ce n’est pas fini ! Les outils d’identification de World pourraient aussi certifier ces agents IA, qui feront ainsi acte de présence au nom de l’humain. Tiago Sada a même évoqué un futur où nos transactions numériques pourraient être gérées non plus directement par nous, mais par des avatars IA identifiés. Comme si nos doubles numériques déclaraient : « Oui, oui, je suis un bot, mais je viens acheter un hot-dog pour Jean. » Irréel mais révérencieux!

Mais attention, chers internautes. Inviter un océan de bots sur votre site, c’est tentant, mais ça peut aussi conduire à des attaques indésirables. La prudence est mère de sûreté et ne laisser passer que quelques agents IA par tête est un sage conseil pour préserver son intégrité en ligne. Selon Sada, ces pratiques pourraient même booster les ventes des entreprises qui acceptent de jouer le jeu.

Si certaines entreprises continuent de serrer les rangs et de bloquer les bots sans vergogne avec des outils comme Cloudflare, d’autres, plus flexibles, telles qu’Uber, Instacart ou DoorDash, se laissent séduire par l’Opérateur. Cela ouvre la voie à une nouvelle ère où vos courses ne sont plus effectuées par vous, mais par votre assistant IA digital. Imaginez cela comme un battement de carte bleue orchestré par l’IA… Le futur est définitivement déjà là!

Alors, accrochez-vous à votre chapeau numérique, car avec Altman aux commandes, la vision semble aussi vive et claire que les yeux d’un lynx… ou vos pupilles scannées, tiens donc !

Source : Techcrunch

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