woman in black and white dress sitting on bed

Credits image : Barbara Zandoval / Unsplash

Intelligence ArtificielleTechnologie
0

DeepSeek : La Chine sort ses puces du jeu (de l’IA)

« L’IA va bientôt devenir aussi fréquente qu’un chat de cuisine : tout le monde en aura un, mais personne ne saura vraiment comment ça marche. » Voilà un adage qui pourrait bien résumer la tempête numérique attisée par la dernière manœuvre de DeepSeek. Depuis que la société chinoise a levé le voile sur son modèle de raisonnement R1, le monde de la tech est en ébullition. Entre cris d’admiration et accusations de fraude, chacun y va de son grain de sel.

Imaginez Marc Andreessen, l’investisseur légendaire de la Silicon Valley, déclarant que DeepSeek a réalisé l’une des percées les plus impressionnantes qu’il ait jamais vues. Oui, on parle bien de la même percée qui, semble-t-il, fait danser OpenAI sur un fil du rasoir. Le R1 prétend surpasser le modèle o1 d’OpenAI sur certaines références, et tout cela pour un coût de formation ridiculement bas de 5,6 millions de dollars. La cohue est telle qu’on pourrait presque entendre les microprocesseurs de la vallée pleurer.

Quand les prix chutent, l’IA se démocratise, et c’est toute l’industrie qui s’enrhume… ou qui s’enrichit !

Même avec des sanctions américaines qui s’accumulent sur les ventes de puces avancées vers la Chine, DeepSeek navigue avec agilité pour optimiser chaque octet et exploiter la moindre ressource. Certains y voient un bras de fer géopolitique symbolisant l’habileté chinoise à innover sous pression, d’autres, comme Neal Khosla, s’épanchent sur des théories plus rocambolesques impliquant l’État chinois. Il considère DeepSeek comme un « psyop de l’État », une narration qui hésite entre franche paranoïa et stratégie marketing audacieuse. Sa critique, toutefois, est accompagnée d’un post-it électronique : Neal, ton père investit dans OpenAI, tu utilises peut-être une loupe assez déformante.

Dans ce tohu-bohu, le journaliste Holger Zschaepitz alerte sur un potentiel typhon boursier que pourrait déclencher DeepSeek : si le trio chinois parvient à concevoir des modèles de pointe à bas prix sans les puces dernier cri, les immenses investissements américains pourraient passer pour des tickets de loterie un peu risqués. Cependant, pour Garry Tan, le patron de Y Combinator, ce « miracle » low-cost pourrait aiguiser la gourmandise des entreprises américaines en nourrissant la demande pour l’utilisation réelle de l’IA, assurant ainsi que chaque petaflop de puissance de calcul sera bien utilisé.

Enfin, parlons de bon sens et de terrain neutre avec Yann LeCun, chef IA de Meta, qui nous invite à voir au-delà des frontières. Ne nous y trompons pas, dit-il : l’open source prend le dessus sur les maboules de la propriété industrielle. DeepSeek n’aurait jamais avancé musclé sans l’ouverture d’esprit et de code trouvée chez PyTorch ou Llama de Meta. Après tout, le progrès est un concert où chaque note empruntée enrichit la mélodie collective. Il semblerait donc que DeepSeek ait parfaitement accordé son violon, à l’échelle mondiale !

À en juger par la ruée des consommateurs, DeepSeek n’est pas seulement un coup de claquette virtuel mais un marathon numérique. Leur assistant d’IA trône déjà au sommet de l’Apple App Store, coiffant au poteau, pour l’instant, notre bon vieux ChatGPT. Qui aurait cru qu’un petit vert chinois aurait pu arracher une telle première place sur le terrain de l’innovation numérique ? Comme quoi, les surprises sont toujours l’essence de notre époque.

En fin de compte, entre cris de triomphe et théories du complot, il semblerait que DeepSeek ait percé une énigme – que l’on parle de coût, d’innovation, ou tout simplement de proéminence dans un monde saturé par les octets. Et pour clore cette danse techno-industrielle avec une touche d’humour : quand l’intelligence devient artificielle, la confusion n’est jamais loin d’être réelle !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.