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Credits image : ZHENYU LUO / Unsplash

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DeepSeek : Quand le chat-bot se mord la queue !

« Un chat-qui-bot peut cacher un drôle de robot ! » Voilà un dicton qui résume bien la situation improbable que DeepSeek, une entreprise chinoise, a provoquée cette semaine. Imaginez un peu : son chatbot a grimpé au sommet des magasins d’applications Apple et Play, et comme si cela ne suffisait pas, des géants du cloud comme Microsoft l’offrent déjà sur leurs plateformes. Impressionnant, n’est-ce pas ?

Mais ne vous précipitez pas pour danser de joie. Bien que DeepSeek soit en passe de conquérir la Silicon Valley, il y a « quelques » (et par quelques, comprenez centaines) entreprises qui ne partagent pas cet enthousiasme. La raison ? Comme Bloomberg l’a révélé, les entreprises avec des liens gouvernementaux ont le frein à main bien serré, bloquant à tour de bras cette intelligence capable de tout sauf lire dans vos pensées… ou peut-être pas encore !

C’est compréhensible, après tout, qui voudrait que ses données personnelles fassent un voyage express vers la Chine ? Nadir Izrael, le grand gourou tech d’Armis, exprime son inquiétude quant aux risques de fuites de données vers l’Empire du Milieu. Cela ressemble à une série d’espionnage moderne, mais au lieu d’échanges secrets d’espions, nous avons des échanges de données volat… enfin volées.

Les chatbots, comme les caniches, ne sont pas toujours aussi inoffensifs qu’ils en ont l’air.

Et ce n’est pas tout, mesdames et messieurs ! Les avocats du cabinet Fox Rothschild de San Francisco ont décidé de se passer de cette intelligence artificielle, préférant garder leurs affaires un peu moins transparentes. Après tout, chaque rencontre avec DeepSeek ressemble plus à un interrogatoire qu’à une séance de coaching juridique.

Pour ajouter au méli-mélo, en jetant un œil à la politique de confidentialité de DeepSeek, on découvre que toutes les données utilisateur sont stockées en Chine. Charmant, non ? Avec des lois locales qui semblent déclamer : « Montre-moi tes données et je te dirai qui tu es », il n’est pas surprenant que des endroits comme le Pentagone et la marine américaine bloquent ce chatbot comme on bloque du courrier indésirable.

En somme, bien que DeepSeek soit à la fois le coup de foudre technologique de la semaine et le chatbot du scandale, il soulève des questions philosophiques profondes : L’IA doit-elle se mêler de nos vies privées ? Ou devrions-nous l’accueillir à bras ouverts (et à porte bien fermée) ? Jusqu’à ce que nous ayons la réponse, surveillez bien votre chatbot, il pourrait vous réserver quelques surprises.

Et n’oublions pas, il peut parfois être plus prudent de se choisir des amis plus fiables que des hallucinations artificielles ; après tout, même les terminators ont commencé par être adorables.

Source : Techcrunch

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