Quel est le rôle d’Elon Musk dans les coulisses de l’administration fédérale américaine? Est-ce la nouvelle du siècle ou déjà une tradition bien ancrée dans notre époque où la technologie et le pouvoir politique s’entrelacent? Selon des informations récentes, il semble que des employés ou collaborateurs d’Elon Musk s’immiscent dans les rouages intérieurs de plusieurs agences gouvernementales américaines.
Le Washington Post a récemment révélé un événement significatif: le haut fonctionnaire du Trésor aurait quitté son poste suite à un affrontement avec ceux impliqués dans le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) de Musk. Quelle est la nature de ce conflit? Il semblerait que ces acteurs aient réclamé un accès à des systèmes de paiement sensibles, ce qui a provoqué des tensions significatives. Est-il judicieux ou inquiétant qu’un acteur privé puisse prétendre à de telles informations privilégiées?
Les demandes répétées des représentants du DOGE d’accéder à ces systèmes questionnent sur les raisons cachées. Leur influence s’étend aussi au verrouillage de fonctionnaires de carrière hors des systèmes informatiques contenant des données personnelles de millions de salariés fédéraux. De tels agissements ne risquent-ils pas de compromettre la sécurité nationale des États-Unis?
Musk semble redessiner discrètement la carte du pouvoir au sein de l’administration fédérale américaine.
De la pression sur les travailleurs technologiques au sein du gouvernement aux offres de démission adressées à ces employés, le modèle rappelle étrangement le chaos post-prise de contrôle de Twitter par Musk. La situation actuelle est-elle un préambule à une nouvelle vague de contestation et de refonte des normes internes, où les frontières entre l’entreprise privée et les institutions étatiques s’amenuisent?
Cependant, cette imbrogliosité semble en contradiction directe avec les intentions initialement annoncées du DOGE, créé sous Donald Trump pour faire des recommandations sur des coupes budgétaires potentielles. Qui tire finalement les ficelles, et à quelles fins? L’entité devait initialement opérer en dehors du gouvernement, mais le scénario actuel raconte une histoire bien différente. En transformant le Service digital américain en « U.S. DOGE service », Trump a clairement ouvert la porte à Musk au cœur du pouvoir exécutif.
Des informations supplémentaires révèlent même que Musk réside, du moins en partie, au sein des bureaux du DOGE. Quelles sont les implications de cette coexistence étroite entre un entrepreneur influent et les plus hautes instances de décision? Est-ce là le modèle d’un avenir où des titans technologiques façonnent les politiques publiques, et si oui, qui s’en trouvera bénéficiaire, et qui lésé?
L’éventuelle collusion entre pouvoir économique et institutions étatiques pose de nombreuses questions sur la future gouvernance du pays. Jusqu’où le bras de la Silicon Valley s’étendra-t-il au sein de la sphère politique, et ne devrions-nous pas tous nous demander si la démocratie s’en trouve aujourd’hui renforcée ou fragilisée?
Source : Techcrunch