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Deep-vérité ou deep-rêve ?

« C’est la petite étincelle d’une idée qui fait naître les grandes révolutions. » Eh bien, chers lecteurs, laissez-moi vous dire qu’OmniHuman-1, la nouvelle trouvaille de ByteDance, n’est pas juste une étincelle, mais un véritable feu d’artifice dans le monde des deepfakes. Préparez-vous à halluciner !

Les deepfakes, ce sont ces créations numériques qui font parler et agir quelqu’un d’une manière qui vous fait dire : « Non, ce n’était pas lui… enfin, je crois ? ». Jusqu’ici, elles restaient toujours entre deux mondes, coincées dans cette fameuse vallée de l’étrange. Pourtant, ByteDance semble avoir trouvé la clé avec OmniHuman-1, une IA capable de faire croire à un concert de Taylor Swift ou une conférence TED fictive aussi vraie que nature.

Les limites entre réalité et imaginaire se floutent encore plus chaque jour.

OmniHuman-1 est un magicien moderne : une seule image, un peu d’audio, et abracadabra, voici une vidéo de longueur arbitraire avec des proportions corporelles ajustables ! Il peut même manipuler des vidéos existantes, modifiant subtilement les mouvements. Si vous croyez voir Einstein donner une conférence inédite, détrompez-vous, il s’agit peut-être du dernier tour de passe-passe numérique.

Ne nous emballons pas trop vite cependant, car OmniHuman-1 a aussi ses petits défauts. N’espérez pas des résultats impeccables à partir d’une image de basse qualité et attendez-vous à quelques ratés déconcertants semblables à une main confuse sur un verre de vin. Mais soyons honnêtes, jamais on n’a vu une technologie de deepfake aussi convaincante jusqu’ici.

Et pourtant, ce jeu de miroirs sans tain a des côtés préoccupants. En 2023, les deepfakes ont semé la zizanie en politique, de Taïwan à l’Afrique du Sud, en passant par la Moldavie. Sans parler des arnaques financières spectaculaires dignes des meilleurs films de casse, où des célébrités numériques trompent le public avec de fausses promesses.

Heureusement, certains ne prennent pas la situation à la légère. Une lettre ouverte signée par des experts de l’IA appelle à une réglementation stricte, et plusieurs États américains ont déjà pris les devants avec des lois spécifiques. Alors qu’en Californie, le débat sur le retrait des deepfakes fait rage, d’autres plateformes prennent des mesures pour endiguer cette vague numérique.

En mai 2024, un sondage de l’entreprise de vérification d’identité Jumio révèle que 60% des personnes ont croisé un deepfake au cours de l’année écoulée. Avec autant de personnes préoccupées par ces trucages au quotidien, il est clair que le sujet est devenu aussi brûlant qu’un chocolat chaud en hiver. Et moi de conclure : Espérons que ces efforts ne soient pas de simples effets spéciaux.

En fin de compte, entre monde réel et virtuel, la frontière s’amenuise. Fini le temps où on se demandait si l’élu des clips n’était pas tout simplement truqué. Aujourd’hui, on se demande s’il existe quelqu’un de vrai dans ce grand théâtre numérique. Restez vigilants, et comme on dit au cinéma : What you see isn’t always reel!

Source : Techcrunch

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