« Diversité : quand les chiffres rivalisent d’originalité ! » Ah, Google, ce géant qu’on pensait inébranlable dans sa quête d’une culture inclusive, montre à présent qu’il peut troquer ses engagements DEI (Diversité, Équité, Inclusion) pour un costume plus sobre. La nouvelle est tombée, tel un mail dans la boîte de réception, que la firme de Mountain View, suivant les traces de ses pairs comme Amazon et Meta, ne fixe plus de cibles de diversité à l’embauche. Adieu, les quotas colorés ! Les raisons en sont loin d’être en noir et blanc.
Avec les conservateurs qui s’en donnent à cœur joie dans la critique des pratiques DEI, Google semble préférer le chemin de la discrétion. Selon quelques e-mails, il semblerait que l’entreprise ait atteint son objectif ambitieux de 2020 : augmenter de 30% les embauches provenant de groupes sous-représentés. Un exploit salué dans le rapport sur la diversité 2024, avec quelques chiffres, certes figés, mais tout de même louables. Alors, pourquoi ce revirement de situation ?
Révisez vos attentes, l’équilibre n’est pas synonyme de statu quo.
En évoquant sa mission de créer un lieu de travail équitable, Google murmure une mélodie de changements, résonnant avec les récentes décisions juridiques et ordonnances exécutives influençant les plans DEI. Pourrait-on bientôt voir ses fameux rapports relégués à une simple histoire ancienne ? Entre équilibre et évaluation, Google semble opter pour une danse prudente. Ne cliquons pas sur « supprimer » tout de suite, mais gardons un pied dans le futur.
Pendant que d’autres ajustent leurs stratégies en secret, Google réaffirme son engagement envers l’égalité des chances dans le travail avec une déclaration digne des plus grands discours inspirants. Pourtant, derrière ces mots officiels, résonnent les échos d’un passage à une ère où la transparence chiffre moins que le politique. Après tout, que serait Silicon Valley sans une touche de mystère ?
Alors, ne pleurons pas sur la diversité perdue, mais rappelons-nous toujours que si elle revient, ce sera peut-être dans un format high-tech, holographique et, pourquoi pas, encore plus inclusif. Tant qu’à faire, sans le bruit de clavier. Après tout, n’est-ce pas Elon Musk qui a dit : « Si l’histoire devait se répéter… qu’elle le fasse sans bogue ! ».
Source : Techcrunch
