grayscale photo of woman in black tank top

Credits image : Evgenii Vasilenko / Unsplash

Réseaux sociauxSociété
0

Instagram serait-il en train de repenser la sécurité des adolescents?

Comment les géants des réseaux sociaux peuvent-ils garantir la sécurité des jeunes utilisateurs tout en assurant la satisfaction des parents inquiets? C’est la question brûlante qu’Instagram, propriété de Meta, semble aborder en introduisant ses « comptes ados » en Inde, un marché clé comptant plus de 350 millions d’utilisateurs.

L’année dernière, Instagram avait déjà lancé cette fonctionnalité aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada et en Australie, où les comptes des utilisateurs de moins de 16 ans ont été migrés vers ces nouveaux types de comptes avec des restrictions par défaut. Ces comptes privés par défaut limitent la messagerie, contrôlent le contenu, fixent des limites d’interaction, rappellent le temps passé sur l’application et offrent même un mode veille. Mais ces mesures sont-elles suffisantes pour protéger les adolescents?

Selon Natasha Jog, Directrice des Politiques publiques en Inde pour Instagram, créer un environnement numérique plus sûr et responsable reste une priorité. La nouvelle stratégie en Inde renforce-t-elle vraiment les protections tout en habilitant les parents à gérer l’utilisation des comptes de leurs enfants? Faut-il s’inquiéter d’une éventuelle intrusion dans la vie privée des adolescents?

Les restrictions visent à établir un équilibre entre sécurité des jeunes et respect de leur vie privée.

Avec ce dispositif, les parents sont appelés à jouer un rôle important, leur consentement étant requis pour certains réglages des comptes des jeunes de moins de 16 ans. Même les parents d’utilisateurs âgés de plus de 16 ans ont la possibilité d’activer une supervision. Cela suffira-t-il pour répondre aux préoccupations croissantes concernant la sécurité en ligne des adolescents?

À un niveau plus pratique, les fonctionnalités permettent aux parents de voir avec qui leurs enfants interagissent, de limiter le temps passé sur l’application et d’imposer des horaires d’utilisation. Cependant, ils n’ont pas accès aux messages échangés. Pourquoi cette séparation, et quel impact cela peut-il avoir sur la confiance parent-enfant?

Meta, de son côté, a aussi introduit des mesures pour filtrer automatiquement les mots offensants et restreindre le type de contenu qui parvient aux adolescents. Ceux-ci ne peuvent recevoir des messages que de personnes avec lesquelles ils sont connectés. Mais comment Meta définit-il ces connexions, et cela empêche-t-il complètement les interactions indésirables?

Avec la vérification par ID et les selfies vidéo pour authentifier l’âge des utilisateurs, Meta renforce ses mécanismes de contrôle face à ceux qui mentent sur leur âge. Cependant, que disent ces mouvements sur la confiance accordée aux utilisateurs adolescents, et comment cela pourrait-il impacter leur expérience utilisateur?

En parallèle, les nouvelles règles indiennes sur la protection des données pourraient exiger encore plus de ces plateformes pour traiter les données des jeunes. Instagram se prépare-t-il à répondre à ces exigences, et quelles pourraient être les implications pour les utilisateurs et les opérateurs de réseaux sociaux ailleurs dans le monde?

Ceci pose finalement la question : dans une ère de surveillance numérique accrue, les solutions proposées par Instagram sont-elles le meilleur moyen d’offrir un espace sûr aux jeunes utilisateurs, ou une concession de plus à la perte de leur autonomisation numérique?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.