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Credits image : CHUTTERSNAP / Unsplash

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Un festival qui (re)part en Fyre

« Une fois, c’est un accident, deux fois, c’est du Fyre » — Voilà comment on pourrait résumer les mésaventures flamboyantes de Billy McFarland, le maître du désastre festivalier. Le voilà de retour, tel un phénix (ou un arnaqueur) des cendres, avec Fyre Festival 2. Et attention, cela promet des étincelles, littéralement et figurativement.

Pour mémoire, Fyre Festival premier du nom s’est déroulé en 2017 dans une ambiance apocalyptique digne d’un mauvais film de science-fiction. Des influenceurs triés sur le volet avaient encensé ce festival soi-disant luxueux aux Bahamas. Le résultat ? Des tentes de secours en guise de suites de luxe et des sandwiches au fromage qui n’ont rien de croustillant à offrir. Sans oublier l’objectif initial, bien enfoui sous les couches du scandale : promouvoir Fyre Media, une plateforme de mise en relation entre artistes et organisateurs d’événements.

Mais comment tourner la page quand le livre brûle entre vos mains ? Libéré de prison en 2022 après une condamnation pour fraude, Billy McFarland ignore toujours si son passeport pourra passer les douanes pour se rendre à Isla Mujeres, siège de la deuxième édition. Cela n’empêche pas que les billets s’arrachent à des prix indécents, atteignant jusqu’à 1,1 million de dollars sans qu’un seul artiste n’ait confirmé sa présence.

Pourquoi se priver d’un billet pour un fiasco qui coûte aussi cher qu’un yacht ?

On pourrait penser que l’ardoise laissée par la première édition refroidirait les ardeurs. Et pourtant, McFarland mise sur l’attrait de l’interdit et la séduction marketing. Après tout, être trompé une fois peut sembler accidentel, mais deux ? Cela traduit une volonté farouche de faire partie de ce qui pourrait être l’événement le plus énigmatique et captivant de notre ère numérique. Le syndrome de la mouche attirée par le feu, vous dites ?

Alors, qui osera se laisser tenter par cette nouvelle aventure qui, avouons-le, pourrait finir en une parfaite démonstration du proverbe : « chat échaudé craint l’eau froide ». Espérons juste que cette fois-ci, l’eau froide soit incluse dans le prix du billet.

Et si jamais vous hésitiez encore à sortir votre portefeuille, rappelez-vous que tout festival qui commence par « fyre » a en général tendance à ne pas finir… en beauté.

Source : Techcrunch

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