« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » disait l’illustre Shadok. Eh bien mes amis, la startup Fintech Ramp semble avoir compris l’antithèse de cette maxime en adoptant la simplicité pour gérer l’organisation financière des entreprises tout en gonflant sa valorisation à des hauteurs vertigineuses.
Alors que les startups alignent les levées de fonds comme on enfile des perles, Ramp a récemment réussi un tour de de magie financier à 13 milliards de dollars, presque le double de sa valorisation précédente. Et non, ce n’est pas dû à une baguette magique cachée dans leurs bilans financiers, mais grâce à une vente de parts secondaires pour un montant de 150 millions de dollars. Les investisseurs, anciens et nouveaux, comme les Stripes, GIC, Avenir Growth et bien d’autres encore, se sont arraché les parts comme des bonbons dans une fête d’anniversaire.
Depuis 2019, année de son lancement, Ramp est devenue l’alliée des entreprises dans la gestion de leurs dépenses, attirant ainsi plus de 30 000 clients allant d’Anthropic à Wiz. Et avec un volume de paiements s’élevant à 55 milliards de dollars, cela fait un nombre impressionnant de transactions par carte et paiements de factures – tous réalisés avec le sourire.
Qui aurait cru que simplifier les dépenses pouvait aussi gonfler l’égo (et les comptes en banque) ?
Malgré une croissance impressionnante de ses bénéfices, Ramp garde ses revenus actuels précieusement gardés comme une recette secrète de grand-mère. Toutefois, il a déjà dépassé les 300 millions de dollars de revenus annuels avant sa troisième bougie. Dans la lutte acharnée pour dominer le marché des cartes professionnelles et gestion des dépenses, Ramp talonne de près Brex ou Mercury, mais cette dernière ne s’endort pas sur ses lauriers et lève aussi des fonds !
En parlant de s’endormir sur les matelas de billets, Ramp ne brûle « que » 2 millions de dollars par mois. Grâce, en partie, aux « bénéfices de l’IA » comme aime le rappeler le PDG Glyman. Qui aurait cru que les intelligences artificielles pouvaient aussi allumer les radiateurs en hiver ? Tout en continuant sur sa dynamique, Ramp s’immisce également dans le jeu des banques digitales avec un nouveau produit de trésorerie et envisage sérieusement une IPO.
Bien sûr, même si tous ces projets sont positivement excitants, Ramp se doit de surveiller ses arrières dans ce secteur de la fintech où la concurrence ne fait pas de quartier. On ne sait jamais, une banque qui vous pique un client peut faire voler en éclats votre château de cartes… professionnelles !
En guise de conclusion, tandis que Ramp continue son ascension et que les entreprises comptent sur elle pour gérer leurs dépenses sans se prendre la tête, on pourrait dire que leur succès est loin d’être… à court de ressources !
Source : Techcrunch
