“La fusion nucléaire, c’est un peu comme essayer de mettre un chat dans un bain – tout le monde en parle, mais personne n’a vraiment vu ça fonctionner sans perte de doigts.” Voilà une citation qui résume bien l’aventure fascinante dans laquelle se lancent les startups de fusion, laissant derrière elles le scepticisme pour se concentrer sur des questions nettement plus terre à terre.
Les nouvelles entreprises telles que Renaissance Fusion, fondée par le brillant Francesco Volpe, s’attaquent désormais au défi de concevoir des réacteurs moins coûteux et plus faciles à entretenir. Des questions qui, aujourd’hui, pèsent lourd dans la balance de la rentabilité – ou de l’échec. Volpe, après des décennies à jongler avec la fusion, semble avoir trouvé une recette qui séduit même les investisseurs les plus prudents.
Avec un peu de créativité et de science, la fusion pourrait devenir un jeu d’enfant.
Renaissance Fusion a récemment levé 32 millions d’euros pour créer un démonstrateur de sa vision peu orthodoxe du réacteur, prouvant que le prestigieux monde de la fusion peut être aussi tortueux que les chemins qu’elle emprunte au sein de ses appareils. Inspirée par le passé et orientée vers l’avenir, cette startup de Grenoble se concentre sur la simplification d’un design complexe appelé stellerator, connu pour ses formes sinueuses défiant la logique.
Imaginer un réacteur de fusion comme une construction de Lego, cela vous intrigue? Renaissance Fusion le fait en assemblant des tubes segmentés agrémentés de motifs qui définissent les contours aimantés, une version moderne et allégée du stellerator. Un pas de géant vers l’avenir sans se morfondre dans les corsets d’un passé compliqué.
En étayant cette vision futuriste, Volpe et ses coéquipiers espèrent que l’humble démonstrateur, avec ses tapis HTS et ses murs de lithium liquide, donnera naissance à une étoile de fusion d’ici les années 2030. La sauce secrète? C’est l’inspiration qui connecte les points et déploie le tapis rouge vers une simplification harmonieuse des défis nucléaires d’antan.
En fin de compte, la fusion est peut-être le casse-tête technologique du siècle, mais avec quelques pattes de chats amicalement tordues et une pincée d’optimisme, ce réacteur pourrait bien transformer l’électricité propre en une salade de fruits que tout le monde veut goûter.
Source : Techcrunch
