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Credits image : Nahima Aparicio / Unsplash

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Microsoft peut-il vraiment inverser son impact carbone par la technologie?

L’industrie technologique peut-elle vraiment faire la différence dans la lutte contre le changement climatique? Microsoft semble déterminé à prouver que oui. En effet, l’entreprise a récemment annoncé un achat majeur de 3,7 millions de tonnes métriques de crédits de retrait de carbone auprès de CO280, un développeur de projets collaborant avec les usines de pâte et papier. Pourquoi cet achat est-il si crucial pour Microsoft?

Les détails de cette transaction couvrent douze années d’émissions du premier projet de captation de carbone de CO280 situé sur la côte du Golfe. Bien que l’installation ne débutera pas ses activités avant 2028, cette initiative fait partie d’une stratégie à long terme pour aider Microsoft à atteindre son objectif audacieux de devenir une entreprise à bilan carbone négatif d’ici 2030. Mais cet engagement ambitieux peut-il compenser les 17,1 millions de tonnes de gaz à effet de serre générées par la firme en 2023?

Pour atteindre son objectif, Microsoft investit non seulement dans les crédits carbone mais aussi dans des quantités considérables d’énergie renouvelable. Cependant, que se passe-t-il lorsque les solutions renouvelables ne suffisent pas pour éliminer entièrement leurs émissions? L’entreprise s’oriente alors vers la captation de carbone pour neutraliser le reste. Mais cela suffira-t-il pour répondre aux défis environnementaux auxquels l’industrie technologique fait face?

« L’industrie technologique prend enfin les rênes dans la lutte contre les émissions de carbone, mais le chemin reste long. »

CO280 prévoit d’implémenter une dizaine d’autres projets similaires, selon Jonathan Rhone, cofondateur et PDG de l’entreprise. Rhone explique que l’industrie de la pâte et du papier émet annuellement environ 100 millions de tonnes de dioxyde de carbone biogénique. L’ajout de la capture du carbone à leur processus semblait donc être une solution évidente qui avait été négligée jusqu’à présent. Mais quel rôle jouent exactement ces innovations technologiques dans le sauvetage du climat?

En collaboration avec SLB Capturi, CO280 mettra en œuvre la technologie de captage utilisant le procédé d’amines, surmontant ainsi l’impact écologique traditionnel des usines de papier. Ce qui les distingue est leur stratégie de pipeline et de stockage dans un aquifère salin, augmentant ainsi l’efficacité de la capture de CO2. Mais cela redéfinit-il réellement le jeu dans la réduction de notre empreinte carbone collective?

En plus de l’innovation technologique, CO280 opte pour une approche économique collaborative: les usines participantes pourront bénéficier d’un pourcentage des revenus des crédits carbone vendus. De cette façon, chaque partie prenante y trouve un intérêt financier supplémentaire, rendant le modèle plus attractif et durable. La question est, cette approche avancée peut-elle inspirer d’autres industries à emboîter le pas?

Enfin, avec des acteurs importants comme Frontier déjà dans leur portefeuille client, CO280 se positionne comme un pionnier dans la révolution verte des entreprises. Dans cette course contre la montre pour sauver notre planète, jusqu’où les entreprises de technologie sont-elles prêtes à aller pour mener le changement?

Source : Techcrunch

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