« L’espace, frontière de l’infini, vers laquelle voyage notre mission spatiale avec pour mission de… faire le plein! » Voilà une mission bien terre-à-terre, ou devrais-je dire « terre-à-espace », que celle entreprise par Astroscale U.S. Visant les 36 000 kilomètres en orbite géostationnaire, la société de service orbital, enfin, l’équipe d’astromeccaniciens aérospatiaux, va transformer les satellites en accros à la pompe.
En 2026, Astroscale U.S. est missionné par le département de la Défense pour lancer une nouvelle forme de station service cosmique. En gros, un vaisseau de 300 kilos va jouer à la maman poule en fournissant des compléments énergétiques aux satellites militaires (toujours secrets par la Force spatiale). Et s’ils en redemandaient, pas de souci, notre mini-navire spatial a prévu de faire un tour par une station pour se recharger avant son deuxième passage.
Attachez vos ceintures, car c’est la première fois qu’une ravitailleuse spatiale de la Force spatiale reçoit son renfort énergétique pendant qu’elle vagabonde au-dessus de nos têtes. Imaginez un satellite qui reste en orbite plus longtemps sans avoir à retourner à la base pour refaire le plein—le rêve ultime pour les ingénieurs de mission!
Une pompe à essence interstellaire? Voilà qui ferait rêver nos dépanneuses routières!
Lors de son périple orbital, notre gourmande navette ira d’abord flirter avec le satellite Tetra-5 en geostationary orbit pour lui insuffler de l’énergie. Pas besoin d’avoir le vertige, car le ravitailleur s’assurera qu’aucune goutte de précieux carburant ne s’échappe. Puis, un saut cosmique jusqu’à une barre de station pour un petit rafraichissement et hop, direction une autre mission de ravitaillement.
Cette opération n’a rien d’un jeu d’enfant, mais une fois calée en bonne position, le ravitaillement prend quelques heures, bien loin des journées passées au bord de la désespérance que l’on imagine dans les films. Contrairement à notre bon vieux stop essence, l’intérêt d’être prévoyant est ici crucial.
Et là, vous pensiez que le soleil allait tout faire? Les panneaux solaires sont fort utiles, certes, mais pas quand il s’agit de se réorienter, éviter un space junk menaçant ou ne pas finir carbonisé dans notre atmosphère aimante. Le plein reste encore l’incontournable pour éviter un retour précipité.
Avec cette avancée, le paradigme fissure, ou du moins prend un coup de jeune : des missions spatiales plus longues, sans autant se soucier d’un retour au garage sévère. Un futur James Webb encore plus libre? Un vrai carburant pour l’imagination spatiale. Astroscale convertit les « perdus dans l’espace » en « voguer à l’infini »!
Avant 2028, build-up d’eau dans les fuselages spatiaux avec leur mission Anti-baziba, ils projettent aussi faire main mise sur la ferraille qui traîne, non sans un bras robotique leur permettant de diriger les épaves droit sur notre planète bleue. À ce rythme, Astroscale pourrait bientôt allumer des étoiles dans d’antiques rétroviseurs. Allez, dans l’espace, si vous avez soif, c’est plus une raison de rentrer! « Faites le plein vers l’infini et au-delà! »
Source : Mashable