« Tout le monde veut sauver la planète, mais personne ne veut descendre de sa voiture ! » disait Coluche, et franchement, en visitant le New York International Auto Show pour ses 125 ans cette année, on comprend vite pourquoi. Si vous pensiez que les salons automobiles étaient monotones, détrompez-vous : ici, c’est carrément Fast & Curious. Entre les futurs classiques électriques, les retours explosives du thermique et les concepts délirants, il y a de quoi faire chauffer (en silence) la gomme… mais pas que !
This year, la fête automobile à New York bat son plein du 18 au 27 avril au Javits Center, avec des billets à 22 dollars pour les grands et 8 dollars pour les petits – pensez à réserver sur le site officiel si vous ne voulez pas rester coincé sur le trottoir comme une Tesla à court de batterie. Malgré quelques nuages tarifaires à l’horizon, les constructeurs ne boudent pas le plaisir de présenter leurs nouveaux bolides, et certains modèles font même leurs premiers tours de piste sur le sol US, ambiance cotillons et batterie chargée !
Premier dans la parade, le Subaru Trailseeker 2026, qui tente de séduire les aventuriers électriques avec son look baroudeur, un châssis partagé avec Toyota et une autonomie plus modeste que votre playlist Spotify (260 miles, c’est bien pour les sorties picnic, moins pour l’exode en Patagonie). Mais avec son coffre élargi et ses aptitudes tout-terrain, on sent que Subaru vise les fans de nature… et pas juste ceux qui se garent en double file devant l’épicerie bio.
Les apparences sont parfois trompeuses : sous la carrosserie brillante, chaque nouveauté cache sa petite surprise.
Pendant ce temps chez Kia, ça roule fort ! Après l’engouement pour les EV6 et EV9, la EV4 débarque pour faire craquer les automobilistes à budget serré (prix de départ anticipé entre 35 000 et 40 000 dollars). Son freinage régénératif i-PEDAL 3.0 promet de récupérer de l’énergie, même en marche arrière – de quoi repartir du bon pied, ou plutôt du bon volant ! Et pour les fans de look ténébreux, Kia relook aussi l’EV9 avec la version Nightfall, tout en noir, intérieur et extérieur. Classe, abordable et familiale, que demander de plus ?
Ailleurs dans le salon, Genesis sort l’artillerie bling-bling avec son concept X Gran Equator, tout en diodes lumineuses et garniture d’intérieur cousue façon boudoir. Ne cherchez pas de calandre : on sent le parfum de l’électrique, mais Genesis reste mystérieux sur la motorisation définitive… Grillé ? Autre star, la Lucid Gravity, SUV électrique qui pète les scores en autonomie (jusqu’à 724 kilomètres !), recharge ultra-rapide et option « coussin love seat » dans le coffre avant. Oui, c’est désormais officiel, les EV sont prêtes pour vos road-trips romantiques ET pour snober la pause café.
Mais attention, la course n’est pas (seulement) à la prise ! Hyundai vient aussi montrer les muscles avec la Ioniq 5 N TA spec, bête de chrono ayant frôlé les 9 minutes et 32 secondes au Pike’s Peak grâce à « seulement » 637 chevaux. Pour ceux qui veulent que leur SUV leur donne des ailes, mais sans sacrifier les watts au profit du poids du moteur. Maserati fait durer la tradition « vroom-vroom à l’italienne » avec la GT2 Stradale : une supercar homologuée route qui promet de tatouer le bitume à 0-100 km/h en 2,8 secondes. Mais pour les prix… il faudra vendre plus que des paninis !
Et puisqu’il faut bien rendre hommage à la vieille école, Chrysler expose son prototype 6 de… 1924 ! À l’époque, ses 68 chevaux et ses freins hydrauliques révolutionnaient la route, aujourd’hui il impressionne par son prix ajusté à l’inflation : 29 000 dollars en équivalent moderne, pas mal pour un ancêtre qui n’a ni Bluetooth ni radar de recul. Comme quoi, à chaque époque sa révolution sous le capot.
En 2025, le NYIAS prouve que l’auto n’a pas fini de nous surprendre, que ce soit en watts, en essence ou en clins d’œil rétro. Et si vous cherchez une morale à cette histoire d’accélérations et de batteries, rappelez-vous : « Il vaut mieux avoir le vent en poupe… ou une borne dans la boucle ! »
Source : Engadget