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Credits image : Emilipothèse / Unsplash

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Marathon, encore un effort : Les robots prennent leurs jambes à leur cou

« Techniquement, c’est un exploit : courir un semi-marathon… sans transpirer une goutte d’huile ! »

Ce week-end, Beijing a prouvé qu’on peut mélanger sport, innovation, chutes dignes des meilleurs bêtisiers YouTube et beaucoup d’électricité : le tout premier semi-marathon mondial réservé aux humanoïdes, baptisé sobrement « E-Town Humanoid Robot Half Marathon ». Vingt-et-un robots bipèdes ont tenté de tenir la distance, courageusement encadrés (heureusement pour eux) par des milliers d’humains, à la fois supporteurs et modèles à suivre… au sens propre !

La vedette de la journée ? Tiangong Ultra, le robot superstar du X-Humanoid Institute, sponsorisé fièrement par le gouvernement chinois. Il a bouclé les mythiques 21 km en deux heures quarante minutes. Pas de quoi impressionner Kipchoge mais, pour une machine sur pattes, c’est déjà pas si mal ! Sauf qu’en coulisses, la magie était un peu trichée : Tiangong Ultra a dû se faire guider par un humain équipé d’un signal spécial dans le dos, pour que le robot puisse imiter ses mouvements. Les autres robots ? Contrôle à distance obligatoire, avec une assistance humaine omniprésente sur la ligne.

Dans cette course, c’est parfois l’humain qui court pour le robot… et pas le contraire !

Mais attention, la réalité était un peu moins idyllique côté robots : la majorité des humanoïdes étaient manifestement plus proches de la panne… que du podium. Entre Shennong qui trébuche, renverse un coureur humain et finit explosé contre une barrière, et Little Giant (le nabot du groupe), stoppé net par une fumée suspecte qui s’échappe de son crâne, on se serait crus sur un circuit Mario Kart made in Beijing. Seulement quatre robots ont réussi à terminer la course avant la barrière fatidique des quatre heures ! Comme quoi, il y a plus de désespoir que de CPUs dans les baskets des robots actuels.

Pour concourir, les robots devaient absolument posséder une silhouette humanoïde – deux jambes obligatoires (pas question de tricher avec une douzaine de roues sous le châssis). La sécurité avant tout : une voie séparée et grillagée pour ces chers robots, qui avaient aussi droit à quelques privilèges que n’importe quel marathonien humain jalouserait, comme changer de batterie en course ou carrément se faire remplacer par un sosie robotique (avec pénalité bien sûr, pas non plus trop facile !).

Un défi technologique, peut-être, mais aussi une belle leçon d’humilité pour l’intelligence artificielle : malgré l’avance prise dans d’autres domaines, courir 21 kilomètres, cela reste avant tout une affaire de muscles, de persévérance et… de bipèdes en chair et en os ! Même Tang Jiang, le patron technologique de X-Humanoid, s’est vanté devant Reuters que l’Occident ne suivait pas encore la cadence sportive de Tiangong Ultra. Oui, mais avec combien de batteries de rechange ?

Si cette première édition a surtout révélé un ballet de chutes amusantes et de surchauffes improvisées, elle annonce aussi un futur où humains et robots vont continuer à se tirer la bourre – tantôt partenaires, tantôt adversaires… Un conseil pour nos amis humanoïdes : avant de viser l’or olympique, pensez à investir dans un bon paquet de pansements et… un abonnement à un club de course à pied !

Après tout, dans une course entre robots et humains, l’important, c’est de ne pas perdre la vis…

Source : Techcrunch

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