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Credits image : engin akyurt / Unsplash

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Des puces en orbite : le grand saut quantique

« Quand on ne peut pas fabriquer plus de puces sur Terre, il ne reste plus qu’à viser les étoiles ! » Voilà une maxime qui aurait bien plu aux ingénieurs un brin rêveurs de Space Forge, cette startup britannique qui a choisi d’aller casser du silicium… dans l’espace. On en a entendu des plans farfelus pour sauver la planète, mais forger des puces dans le vide sidéral, il fallait oser !

La demande en semi-conducteurs explose comme une fusée (ah !), des voitures électriques à l’IA qui carbure plein pot. Le hic ? Le sable, ce bon vieux silicium, commence à montrer ses limites. Alors, pourquoi ne pas chercher des matériaux plus performants là où la gravité est en vacances ? Space Forge, basée au Pays de Galles – oui, l’innovation ne vient pas toujours de la Silicon Valley (désolé, elle était facile…) – vient de lever près de 30 millions de dollars pour fabriquer des wafers dans l’espace. Là-haut, les cristaux poussent droit, sans défauts, parfaits pour nos gadgets et nos réseaux 5G assoiffés d’énergie… et d’économie d’énergie !

On pourrait croire à une aventure inspirée par Star Trek, mais la fabrication de chips en orbite, c’est du (très) sérieux, connu depuis belle lurette. D’ailleurs, Joshua Western, le patron de Space Forge, précise que la boîte surfe sur cinquante ans d’expériences scientifiques. La promesse ? Des matériaux « super propres » : parfaits pour l’informatique quantique, la défense ou encore pour que nos téléphones captent enfin convenablement dans l’ascenseur.

L’espace, dernier refuge pour des semi-conducteurs sans défaut… et sans gravité terrestre sur le dos.

Si Space Forge cartonne côté partenaires (coucou l’OTAN et Northrop Grumman !), c’est qu’ils ne s’attaquent pas seulement à la production mais aussi au grand retour sur Terre. Les fusées ? Ils laissent ça aux pros : pour eux, ce boudin spatial, c’est un « problème déjà résolu » (ouf !). Et pour rentrer, ils font dans la poésie avec le système « Mary Poppins from space », autrement dit un parapluie high-tech qui ramène les satellites tout en douceur, façon descente élégante. King Arthur aurait été fier : leur bouclier thermique se nomme Pridwen, encore plus classe que les capes des super-héros.

Leur ambition ? Installer une vraie autoroute de retour satellites en Europe, en commençant désormais par le Portugal, dont l’île de Santa Maria fait office de nouvelle aire d’atterrissage. La démocratisation du « back-to-Earth » relance l’industrie spatiale : on songe déjà à la production de médicaments ou de nouveaux composants pour les télécoms. Pourtant, la viabilité de l’affaire dépendra du prix : pour l’instant, c’est plus premium qu’un abonnement à un club de golf new-yorkais.

La géopolitique, elle aussi, pousse Space Forge devant. La dépendance à l’Asie commence à donner des sueurs froides à l’Europe, et l’idée de semi-conducteurs « made in Europe space » séduit les investisseurs – surtout si c’est aussi “carbon negative”. Mais attention, les calculs d’émissions restent encore à prouver une fois qu’on aura dépassé l’effet wahou.

Reste le petit détail qui fâche : leur première mission n’a pas vraiment décollé (merci Virgin Orbit pour le vol gratuit et la perte totale du matos après six minutes de gloire). Pas grave, Space Forge repart plus vite qu’un héros Marvel pour développer ForgeStar-1 et son parapluie Pridwen, avec un lancement prévu sous la bannière « The Forge Awakens »… Espérons que cette fois, la Force soit vraiment avec eux !

Comme quoi, ce n’est pas seulement dans la Silicon Valley qu’on rêve de percer le ciel. Mais à la différence de l’espace, l’ambition humaine n’a, elle, vraiment aucune limite. Alors, la prochaine fois qu’on vous dit qu’il n’y a pas d’opportunités dans le digital, rappelez-leur que même les puces veulent aujourd’hui prendre l’ascenseur spatial… pour éviter le bug du graviton !

Source : Techcrunch

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