group of students outside building

Credits image : Jerry Zhang / Unsplash

HardwareSmartphonesSociétéTechnologie
0

Silicium, ça licencie !

« Chez Intel, la seule chose qui ne bugue jamais… c’est la valse des employés ! »

Oui, chers lecteurs, préparez vos mouchoirs et vos smartphones : la légende américaine du silicium, Intel, s’apprête à sortir sa dernière « mise à jour » RH – et pas des moindres. Selon un rapport de Bloomberg, ce géant un brin chancelant va sabrer dans ses effectifs façon « Ctrl+Alt+Delete » un peu trop énergique : plus de 21 000 personnes, soit environ un cinquième de sa team, seront recalées avant même d’avoir pu finir leur café.

Le tout, sur fond d’arrivée fracassante du nouveau CEO Lip-Bu Tan qui a remplacé la mascotte de longue date, Pat Gelsinger. Lip-Bu n’a pas seulement hérité du costume : il a aussi la lourde tâche de faire maigrir la société, au propre comme au figuré. Son ambition ? Réinventer une culture « driven par l’ingénierie » (on imagine déjà des réunions en Python et des brainstormings en binaire). À peine arrivé, monsieur Tan bricole déjà l’architecture de l’entreprise plus violemment qu’un overclocker sur une pauvre puce Celeron.

Intel n’en est pas à son premier bug humain : déjà 15 000 employés licenciés en août dernier. Sa situation boursière ressemble au graphique d’une crypto-monnaie… après un tweet d’Elon Musk : -67% en cinq ans. La nouvelle direction préfère maintenant la méthode puzzle, en dispersant les « unités non essentielles » à droite à gauche, histoire de retrouver un peu de sa superbe. On pense notamment à la vente de 51% de la branche Altera à Silver Lake – adieu les semi-conducteurs, bonjour les moyens de “mettre du beurre dans les épinards”.

Quand les chiffres fondent plus vite que la neige en mai, il y a toujours un nouveau plan d’économie chez Intel.

Mais ce grand nettoyage de printemps est-il vraiment une fatalité ? On sent bien que l’ère Tan n’a rien d’un long fleuve tranquille, et que chaque décision semble dictée par une urgence bien humaine : survivre dans la jungle du microprocesseur, où la concurrence place la barre à la hauteur d’un Snapdragon boosté à la caféine.

Ce qui frappe, c’est surtout l’absence pure et simple de communication officielle : chez Intel, on maîtrise l’art du silence radio. Mais est-ce pour mieux rebondir, ou pour éviter que tout le monde comprenne qu’il n’y a pas vraiment de plan de secours, à part serrer la vis ?

En fin de compte, derrière le cortège de chiffres et d’ajustements stratégiques, on devine quand même une crainte fondamentale : que l’avenir du géant de Santa Clara ne tienne qu’à un fil de cuivre… ou plutôt à un alignement de transistors bien capricieux. Mais ne sous-estimons jamais la capacité d’Intel à réinventer la roue, même bancale.

Un conseil à tous chez Intel : attention à ne pas débrancher la prise… ça créerait un vrai court-circuit émotionnel.

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.