« On ne change pas une équipe qui gagne, sauf quand tout le monde veut jouer en même temps ! » Voilà qui résume bien l’excitation (et la frustration) autour de la nouvelle console tant attendue de Nintendo : la Switch 2. Entre rumeurs, minuteurs et clics frénétiques, la ruée vers les précommandes a eu des allures de chasse au trésor façon Mario Bros… avec, hélas, beaucoup plus de carapaces que d’étoiles d’invincibilité !
Lancée dans un premier temps aux États-Unis et au Canada après un suspense digne des meilleurs speedruns, la période de précommande prévue initialement en avril a finalement ouvert le 24 – pour mieux refermer ses portes en quelques heures ! Best Buy, Target, Walmart et consorts ont vu leur stock partir à la vitesse d’un Mario surboosté. Même les joueurs persévérants, espérant encore trouver une console dans un carton abandonné chez Walmart le samedi suivant, se sont heurtés à la redoutable phrase « Rupture de stock ».
Comme dans tout bon jeu Nintendo, il reste toujours une astuce, mais là aussi, il faut être un as du timing : le seul canal restant est Nintendo, et encore, via un mystérieux système d’invitation. Il fallait s’inscrire avant l’heure si l’on souhaitait sa place dans la file d’attente numérique. Nintendo précise d’ailleurs que certains mails d’invitation n’arriveront même… qu’après la sortie officielle du 5 juin. Les plus motivés liront leur boîte mail plus souvent que leurs SMS !
Précommander la Switch 2, c’est un peu comme attraper un Pokémon rare : on s’inscrit, on croise les doigts et… on patiente !
Mais attention, pas de bonus caché : même pour avoir une chance, il faut être membre du service Switch Online depuis plus de 12 mois, avoir joué au moins 50 heures et, cerise sur le gâteau, avoir accepté de partager ses données de jeu. Autant dire qu’il vaut mieux avoir tenu sa Switch précédente en laisse et avoir cliqué sur “accepter les cookies” sans trop y réfléchir.
Et les autres magasins me direz-vous ? Amazon, Costco, Sam’s Club et même Newegg affichent en vitrine la Switch 2 prête à l’emploi, mais leurs listings font, pour l’instant, de la figuration. Pas de précommande active, juste la promesse d’un “bientôt” aussi insaisissable qu’un Mario fantôme.
Au final, les fans se consolent (oui, on assume nos jeux de mot) en vérifiant compulsivement leurs comptes et en téléchargeant les applis de chaque revendeur, histoire d’être les premiers à recevoir une notification – ou à se prendre un nouveau “sold out” en pleine figure. À ce rythme, certains finiront avec des réflexes d’eSportif, prêts à cliquer plus vite que l’éclair pour décrocher le Graal.
En attendant la prochaine fenêtre de précommande, soyez prêts, et rappelez-vous : dans Mario Kart, celui qui prend le départ trop tôt finit par glisser sur une banane… et là c’est le game over assuré !
Source : Engadget