« Si les intelligences artificielles devaient organiser une fête, Meta amènerait sûrement un lama… et 1,2 milliard d’invités ! » Oui, le Llama (ou lama) de Meta vient tout juste de pulvériser un record d’adoption. C’est à croire que Mark Zuckerberg a plus de succès avec cet animal-là qu’avec les pokes sur Facebook (eh oui, ça existe encore).
En mars, alors que le printemps bourgeonnait, Meta annonçait que son modèle d’IA « open » baptisé Llama avait été téléchargé 1 milliard de fois. Trois petits mois plus tard, lors de la première LlamaCon (oui, c’est aussi sérieux qu’un Comic Con mais avec moins de cosplay), la barre des 1,2 milliard de téléchargements était franchie. Chris Cox, le grand manitou des produits chez Meta, s’est vanté sur scène que des milliers de développeurs fabriquent chaque mois des dérivés du modèle, téléchargés, eux aussi, à la pelle.
Mais attendez, le buffet ne s’arrête pas là ! Meta a aussi son assistant Meta AI – devinez un peu, lui aussi boosté par la famille Llama – qui va frôler le milliard d’utilisateurs. Si les nombres vous donnent le tournis, c’est que le troupeau est devenu sacrément massif.
L’intelligence artificielle, c’est comme les lamas : plus il y en a, plus on en parle, mais attention à ne pas se faire cracher à la figure par la concurrence.
Car dans cette sympathique transhumance, tout n’est pas rose pour le lama superstar. La concurrence pointe déjà du nez : la veille même de LlamaCon, Alibaba publiait sa propre famille de modèles IA, Qwen 3, qui, selon les tests, serait capable de tenir la dragée haute au Llama du Far West numérique. Les benchmarks s’enflamment, et chacun veut placer son animal sur le podium des IA – éléphants pour Alibaba, lamas pour Meta, on attend encore la licorne officielle de Google.
Tout ce joli monde « open », c’est la bonne humeur en façade… mais derrière, chaque géant rêve de conquérir les développeurs (et surtout leurs projets innovants). Meta mise sur l’effet de meute : plus le lama est adopté, plus il devient incontournable. Mais pour durer, il faudra que la lama-mania dépasse l’effet de mode, et ne finisse pas empaillée au musée des buzz technologiques.
En résumé : Meta parade avec son lama numérique qui fait un tabac, mais la route de l’IA n’est pas une tranquille prairie andine. Les bergers du numérique sont nombreux et leurs bêtes prêtes à donner des coups de sabot… ou à cracher leur venin.
Une chose est sûre : dans la course à l’IA, Meta a clairement pris le lead… au moins pour quelques pâturages de plus. Mais la jungle tech change vite. Alors, qui aura la laine la plus douce demain ? Impossible de le prédire ! Allez, sans rancune : que le meilleur lama gagne – mais attention, on n’est jamais à l’abri d’un mouton noir… algorithmique !
Source : Techcrunch
