« Si les taxes américaines augmentent, est-ce qu’on paiera nos smartphones en livraison express depuis la lune ? » Rassurez-vous, chers lecteurs, ce scénario galactique n’est pas encore à l’ordre du jour. Mais à force de voir la guerre des tarifs faire trembler la planète tech, on a vite des vapeurs quand on parcourt les résultats financiers de Samsung — surtout quand le CFO, Soon-cheol Park, commence à parler d’ »incertitude persistante ».
C’est lors du dernier appel d’actionnaires, ambiance PowerPoint et café froid, que Park a tiré la sonnette d’alarme : les politiques tarifaires des États-Unis, assorties de contrôles d’exportation qui se corsent pour tout ce qui touche à l’intelligence artificielle, menacent sérieusement la demande pour la seconde moitié de l’année. Petit effet domino à prévoir, puisque l’augmentation du coût des composants pourrait faire grimper le prix de nos chers mobiles — autant dire que l’on pourrait bientôt regarder la fiche technique du prochain Galaxy S d’un œil un peu plus inquiet, voire pleurer sur nos économies !
Et pourtant, Samsung vient de signer un trimestre record : 79,14 trillions de wons de chiffre d’affaires (oui, ça fait 55,6 milliards de dollars pour ceux qui préfèrent compter en grosses coupures) — grâce à la robustesse des ventes du Galaxy S25. Mais permettons-nous un petit jeu de « cherchez l’erreur » : le bénéfice, lui, baisse un peu par rapport au trimestre précédent, preuve que carton plein sur les ventes n’égale pas forcément jackpot sur la marge… surtout avec cette météo économique anxiogène.
Le record de vente n’empêche pas Samsung de voir venir une tempête sur le marché mondial à cause de la politique américaine.
Dans la série « le nerf de la guerre », le secteur des semi-conducteurs ressemble désormais à un champ de mines. Si Samsung avait d’abord profité des emplettes massives venues de Chine — où certains clients stockaient les puces comme on ferait des réserves de papier toilette avant la pandémie — la fête semble terminée. L’aile « chips » de Samsung a vu ses bénéfices chuter de 2,9 à 1,1 trillion de wons. L’embellie n’aura donc été qu’un mirage avant la douche froide causée par les restrictions américaines.
La cerise sur le gâteau ? Les smartphones et télés de Samsung pourraient virer au produit de luxe sous l’effet du surtaux, alors même qu’ils sont principalement assemblés au Vietnam et au Mexique. Mais qui aurait cru que nos objets connectés pourraient un jour devenir aussi capricieux qu’un avant-centre de Ligue 1 ou une adoption de chaton sur Leboncoin ?
On l’a compris, la mondialisation ressemble parfois à un Rubik’s Cube mal mélangé. Résumons donc : Samsung fait des records, prend des baffes sur ses marges, anticipe la soupe à la grimace si la diplomatie US continue son bras de fer et… nous, pauvres mortels, risquons de payer nos gadgets plus cher. Mais rassurez-vous, il nous reste l’humour (et peut-être encore un vieux flip phone au fond d’un tiroir) !
En conclusion, Samsung navigue entre triumphes et tempêtes commerciales. Un jour roi, un autre sous la menace des taxes… Finalement, le seul composant stable dans ce monde-là, c’est peut-être l’incertitude. Mais attention messieurs les douaniers : à force de surtaxer, c’est le smartphone qui risque de vous faire payer la note !
Source : Engadget