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Credits image : Jonathan Kemper / Unsplash

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OpenAI peut-elle garder le contrôle face à la pression des investisseurs, des autorités et de ses anciens alliés ?

OpenAI est-elle en train de perdre le contrôle de son destin face aux pressions gouvernementales, économiques et juridiques ? La startup à l’origine de ChatGPT traverse une période de restructuration mouvementée, sous l’œil critique des autorités de Californie et du Delaware. Mais ce grand ménage suffira-t-il à rassurer tout le monde et, surtout, à garantir l’avenir quasi mythique de l’entreprise et de ses investisseurs ?

En réponse à ces inquiétudes, OpenAI a annoncé la transformation de sa branche lucrative en une Public Benefit Corporation (PBC), tout en conservant la mainmise de son conseil d’administration à but non lucratif. Mais ce subtil réarrangement du capital et de la gouvernance saura-t-il convaincre les investisseurs ayant injecté des milliards dans cette licorne de la Silicon Valley et qui rêvent d’un retour sur investissement conséquent ? L’équilibre reste-t-il tenable entre excitation boursière et mission philanthropique originale ?

La question de l’entrée en Bourse d’OpenAI n’est plus taboue. Selon Stephen Diamond, expert en gouvernance d’entreprise, le nouveau schéma juridique ouvrirait une très étroite fenêtre pour une IPO. Pourtant, peut-on réellement rassurer les marchés alors que l’essentiel de la propriété intellectuelle resterait contrôlé par la maison-mère à but non lucratif ? Au fond, qu’achèteraient vraiment les actionnaires lors d’une hypothétique introduction en Bourse ?

La restructuration d’OpenAI illustre la fracture entre l’innovation technologique et les mécanismes traditionnels de financement et de contrôle.

Le flou persiste autour de la vraie structure du futur OpenAI, d’autant que les investisseurs auraient un pouvoir de décision très limité. Rose Chan Loui, spécialiste du droit des organisations à but non lucratif, évoque même une IPO « beaucoup plus difficile » à mener dans cette configuration hybride. Qui veut encore prendre des parts dans cette pyramide complexe, alors que l’influence sur les choix stratégiques de la société serait quasiment nulle ?

C’est dans ce climat d’incertitude que d’anciens employés, mais aussi les géants Microsoft et SoftBank, font monter la pression. Le moindre faux pas pourrait mettre à mal des investissements colossaux, conditionnés à une gouvernance lisible et rassurante. Microsoft, principal partenaire technologique, attend toujours d’être « convaincu » par cette nouvelle organisation. La véritable approbation des principaux investisseurs est-elle seulement acquise ?

Sur la scène médiatique, un autre acteur jette de l’huile sur le feu : Elon Musk, cofondateur d’OpenAI devenu rival acharné. Avec son offre de rachat choc à 97 milliards et sa plainte contre la startup, Musk accuse OpenAI de trahir son ADN philanthropique. Un juge vient d’ailleurs de donner une première victoire à Musk, ce qui pourrait bien peser dans la reconfiguration actuelle – même si Sam Altman, patron d’OpenAI, tente de minimiser l’impact du procès.

Finalement, OpenAI est aujourd’hui cernée par des intérêts contradictoires, entre innovation, régulation, investissements massifs et conflits personnels. Les prochaines décisions seront-elles guidées par l’éthique originelle ou par la quête de profits et d’influence ? Une chose est certaine : la bataille pour le contrôle d’OpenAI ne fait que commencer. L’entreprise saura-t-elle préserver son cap originel ou cédera-t-elle aux sirènes du marché et des géants de la tech ?

Source : Techcrunch

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