« Un ordinateur qui réfléchit tout seul, c’est bien… mais qui va lui apprendre à patienter dans la file d’attente ? » Voilà, amis technophiles, la question existentielle que soulève le tout nouvel Open Computer Agent proposé par Hugging Face. Imaginez un robot qui, non content de squatter votre Cloud, s’amuse à cliquer dans Ubuntu comme s’il jouait à Candy Crush. Bienvenue dans la nouvelle ère de l’IA… version escargot !
L’Open Computer Agent, c’est un peu le cousin geek de Clippy : il prend la forme d’une IA, utilisable gratuitement sur internet, capable d’ouvrir Firefox, de pianoter dans Linux, et même de partir en quête virtuelle du QG de Hugging Face à Paris (si vous lui demandez poliment en anglais, sinon il se vexe). On lui file une mission, on s’assoit, et on le regarde faire… ou pas, vu qu’il adore prendre plus de temps qu’un lave-vaisselle en cycle éco.
Mais attention, notre brave agent a ses limites, et parfois il fait un gros plantage. Vous espériez réserver un vol ou déjouer un CAPTCHA ? Dommage ! L’agent n’aime ni les voyages complexes ni les grilles d’image qui demandent de trouver tous les vélos. Et, bonus, parfois il faut attendre pendant des minutes dans une file d’attente virtuelle, parce que même les IA font la queue — solidarité algorithmique oblige.
L’agent de Hugging Face n’est pas là pour battre ChatGPT, mais pour montrer que l’open source, c’est aussi de la débrouillardise (et un peu de patience).
Derrière cette expérimentation techno-bricolo, l’équipe de Hugging Face ne visait pas la perfection, mais plutôt à démontrer que l’open source et les modèles IA ouverts, ça devient malin et surtout abordable à héberger sur le cloud. À les croire, ces modèles à vision intégrée sont de plus en plus capables d’interagir « vraiment » avec une machine : ils peuvent cliquer partout sur l’écran, repérer n’importe quel bouton, et devenir de vrais petits assistants… avec quelques bugs rigolos.
Aymeric Roucher, membre de l’équipe (et aventurier Twitter à ses heures perdues), s’en félicite : ces agents visionnaires peuvent repérer le moindre pixel suspect et cliquer avec la précision chirurgicale d’un chat sur un laser. Bon, ils n’ont pas encore le sens du timing ni celui de la réussite, mais on y croit.
D’ailleurs, ces IA tâtonnantes, ça attire l’argent comme les moustiques un soir d’été : selon un rapport de KPMG, 65% des entreprises testent déjà des agents IA. Et on prévoit que ce marché passera de 7,84 à 52,62 milliards de dollars en cinq ans. Comme quoi, même un robot qui galère, ça fait rêver Wall Street.
Alors, l’Open Computer Agent de Hugging Face, révolution maladroite ou avant-goût d’un futur où nos ordinateurs cliqueront pour nous ? L’avenir le dira. D’ici là, rappelez-vous : même une IA peut se heurter à un CAPTCHA… mais elle n’a jamais eu à prouver qu’elle n’était pas un robot, elle !
Source : Techcrunch